Chapitre 61

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Réveillée par la lumière aveuglante, j'ouvris difficilement les yeux.

Déboussolée, je pris mon téléphone afin d'y consulter l'heure.

« 14h46 » m'indiquait-il.

Génial, mon cycle de sommeil allait être décalé alors que je n'étais même pas en vacances...

Je remarquait aussi que j'avais reçu un message :

De : Paul
À : Abby

« Salut, on se voit ce soir ? »

Je soupirai en m'allongeant sur le lit.
Je lui répondis que j'étais d'accord, même si je n'avais pas le courage de sortir.

Cette fois, il m'invitait chez lui, et m'envoya son adresse.

Je me levai péniblement, en me forçant à aller me préparer.
Je ne fis pas plus d'efforts que ça, et pris une tenue un peu au hasard dans ma garde-robe.
Après m'être maquillée légèrement et coiffée, j'enfilai une veste et mes chaussures.
Je pris mon sac à main, et quittai la maison.

Aujourd'hui il faisait beau, alors j'en profitai pour admirer le soleil se coucher, laissant apparaître un beau dégradé de rose-orangés.

Après une vingtaine de minutes de marche, j'arrivai enfin à l'adresse que Paul m'avait envoyée.

Je me tenais devant une maison simple de taille moyenne, mais jolie.
Il y avait un petit jardin bien entretenu, où éteint plantées de nombreuses fleurs.

Je toquai à la porte, et il m'ouvrit presque aussitôt.

Paul : Salut Abby ! Entre.
Me salua-t'il.

Sa maison était aussi simple et jolie que de l'extérieur. Tout était très bien rangé et propre : parfait.
Presque trop.

Il m'invita à m'asseoir à table, en me proposant de boire quelque chose.
Les couverts étaient parfaitement alignés avec l'assiette et le verre, si bien que je n'osais rien toucher.

Nous discutâmes un petit moment, avant qu'il ne me serve le repas, qu'il avait préparé à l'avance.

Paul : J'espère que ça te plaît.
Dit-il en souriant.

Abby : Oui, merci beaucoup c'est délicieux. Répondis-je en enroulant mes spaghettis à la bolognaise autour de ma fourchette.

J'étais surprise des efforts qu'il avait fournis pour ce repas : le plat était aussi joli que bon, comme un cuisto l'aurait fait. 

La conversation continua spontanément, comme d'habitude, avant qu'il ne serve le dessert.

Tout était aussi bien présenté, on aurait dit
qu'un chef cuisiner professionnel l'avait fait.
C'était parfait.
Mais un peu trop à mon goût.

Je le remerciai encore une fois, avant de commencer à manger.

Paul : Ça te dirait de regarder un film ?
Me demanda-t'il en débarrassant la table, une fois le repas terminé.

Abby : Oui, bien sûr.
Acceptai-je en souriant.

Nous nous installâmes sur son lit, et il choisit un film que je ne connaissais pas.
Pour être honnête, il m'ennuyait à mourir.

Pas comme les films d'horreur que choisissait Bill...

Je me forçais tout de même à le regarder pour ne pas l'indisposer.

Soudain, les deux personnages principaux du film s'embrassèrent. Typiquement une scène barbante à l'eau de rose.
Soudain, Paul chercha ma main, et posa la sienne dessus.

My Neighbourhood [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant