CHAPITRE 12

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LUNA 

PDV LUKAS :

Carter : Bonsoir et bienvenue à mon premier gala que j'organise. J'espère qu'il sera à la hauteur de vos attentes.

Les invitations étaient anonymes, nous ignorions qui nous invitait sinon un grand nombre de personnes ne serait pas venu.

Au vu du peu de personnes qui applaudissent et du nombre de personnes qui se plaignent, je pense qu'il aurait mieux fait de s'abstenir pour ce gala. Les seuls qui applaudissent arrêtent très rapidement, ils ne doivent pas le connaître.

Certaines personnes sortent même, ne voulant pas du tout être liées à lui de près ou de loin. Nous restons pour notre mission sinon je pense qu'on aurait fait brûler l'hôtel.

Ça a encore le temps d'arriver, me dit ma conscience.

... : Va brûler en enfer, enfant de Satan ! crie une femme qui se tient droite comme un piquet.

... : Ce que tu fais est dégueulasse ! Même pour nous ! Se plaint un homme en costume sur mesure.

Ce qu'il faut savoir sur le monde de la mafia, c'est que nous ne nous attaquons pas aux enfants et aux femmes gratuitement. Personnellement, je n'ai jamais eu à recourir à cela et j'en remercie le ciel. Les chiens qui font ce genre de choses de leur plein gré sont bannis de nos galas. Je sais bien que nous sommes des criminels, mais nous avons tous une famille qui nous aide à être des personnes un peu meilleures de temps en temps et rien que pour ça nous nous abstenons de faire ce genre de chose.

Hugo se lève de sa chaise, se racle la gorge et prend la parole.

Hugo : Excusez-moi, mais qui êtes-vous précisément ? Et, pourquoi une telle réaction de la part de ces personnes ?

Carter ancre ses iris bleus dans ceux de Hugo. La voix d'Hugo est endurcie et maîtrisée. C'est une passion pour lui de faire ce genre de spectacle.

Carter : Je suis Carter Brown, le fondateur du plus grand gang de New York et apparemment cela ne plaît pas à tout le monde.

Il tourne sa tête directement pour couper court à la discussion avec mon ami.

Hugo : Excusez-moi encore une fois, mais si ce n'était que pour des raisons aussi insignifiantes, personne n'aurait réagi aussi mal ?

Carter : Et vous, qui êtes-vous ?

Hugo rigole légèrement, mais assez fort pour que toute la salle l'entende bien.

Hugo : Si vous n'étiez pas un minable, vous le sauriez. Je suis HUGO DIAZ et tout le monde me connaît ici. Demandez à n'importe lequel de vos invités et ils vous feront une description détaillée de moi.

Il fait une petite pause et agrandit son sourire.

Hugo : C'est ça, être une personne importante. Quand tout le monde vous connaîtra, alors vous pourrez dire que vous êtes une personne et précisément à ce moment-là, vous pourrez faire un gala. Sinon, abstenez-vous.

Et, il se rassoit tranquillement, toutes les personnes dans la salle applaudissent Hugo, mes frères sont morts de rire à côté de lui, je fixe Carter avec mon sourire en coin.

Je jubile devant cette scène, je reste assis au fond de ma chaise, ma jambe droite pliée sur la gauche et mes doigts jouent avec un certain collier.

Je sais ce que vous vous dites, mais détrompez-vous tout de suite, je l'ai avec moi juste pour lui rendre si elle est ici et croyez-moi, si je la retrouve, elle ne quittera plus jamais son collier.

LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant