CHAPITRE 5

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LUNA

PDV LUNA :

Voilà maintenant une semaine que nous sommes arrivés en Italie. Il fait tous les jours beau et chaud, ça me change énormément du mauvais temps de New York. Je ne suis pas encore sortie de ma chambre, le seul endroit où je vais c'est mon balcon.

Je m'ennuie énormément sans portable, sans télé et sans livre, je ne fais rien de mes journées sauf dormir, au moins j'ai récupérée tout mon sommeil en retard.

Il est très bizarre de dire ça, mais j'adore ma chambre. Je me sens comme chez moi, je ne me sentais jamais vraiment sentie vraiment chez moi avant, mes parents me faisaient tous les jours comprendre que je n'étais pas la bienvenue dans leur maison.

Le seul détail qui me perturbe ce sont les quatre mafieux dans cette maison qui ont toujours des armes sur eux, sinon je me sens bien.

Je suis assise sur mon balcon, les jambes dans le vide quand on frappe à ma porte, ça doit être Aaron qui me monte mon repas.

Je sais ce que vous devez vous dire, que je me comporte comme une princesse pourrie gâtée, mais la vérité, c'est que je suis morte de trouille de descendre. Je ne les connais pas et je ne connais pas ce pays.

Si je descends, je vais vraiment réaliser que ma vie, c'est ça maintenant. Je sais aussi pertinemment que je n'aurai jamais une vie basique comme tous les autres jeunes de mon âge.

Je ne tourne pas la tête pour voir qui est dans ma chambre et continue de fixer l'immense jardin en face de moi. Il pose sa main sur mon épaule, je tourne ma tête et lui souris.

Aaron : bonjour ma belle, bien dormi ?

Il me dit ça en posant le plateau par terre et il s'assoit dans le même position que la mienne. Pendant cette semaine, c'est le seul à être venu me voir et je l'en remercie de ne pas m'avoir abandonné.

Isaac est venu me voir au début, mais j'ignorais quoi lui dire, je n'arrive pas à me sortir de la tête que je suis là contre mon gré et qu'ils sont tous dangereux, seul Aaron ne me fait pas peur.

Aaron : il va falloir que tu sortes de cette chambre un moment donné.

Il me dit ça en fixant le paysage comme moi, nous avons créé un lien tous les deux, enfin moi en tout cas, je l'apprécie beaucoup, j'arrive à lui parler de mes craintes, mais j'espère que je ne le dérange pas.

Moi : je sais, mais j'ai peur de les croiser.

Il tourne sa tête dans ma direction en hochant la tête avant de me dire :

Aaron : je sais, mais ils sont là pour te protéger, depuis que tu as accepté de faire partie de la vengeance, tu fais partie de la mafia.

Je tourne ma tête vers lui, c'est vrai ce qu'il dit, maintenant que je fais partie de la mafia italienne. Je ne m'étais vraiment pas rendu compte de l'impact de la situation.

Aaron : qu'est-ce que tu voudrais faire pour te sentir mieux ?

Il y a bien un truc que je faisais chez mes parents pour me détendre qui marcherait à merveille pour atténuer mon stress, mais j'ignore si je fais bien de lui en parler.

Il me regarde et me dit d'oser demander qu'aucun problème n'existe.

Je le regarde et ose lui demander avec une voix faible :

Moi : vous avez un endroit pour vous entraîner à tirer ?

Il fronce les sourcils comme je m'y attendais, je souris en mode je sais ce que je fais ne t'inquiète pas et j'attends sa réponse, il finit par hocher sa tête et me tendre sa main que je prends directement.

LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant