CHAPITRE 10

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LUNA

PDV LUKAS :

Je ne réfléchis plus à rien, tout ce que je dois faire c'est tuer le plus d'hommes possible. Ils travaillent sûrement pour l'autre fils de pute de Carter, sinon qui d'autre aurait osé s'attaquer à moi directement ?

Il est absent pour l'attaque sinon nous l'aurions déjà vu, c'est à ça qu'on reconnaît un bon chef. S'il n'est pas le premier à se mouiller, c'est que notre vie ne vaut rien pour lui. Il savait pertinemment qu'en s'attaquant à nous, il allait perdre un grand nombre d'hommes.

Quand je l'aurai enfin en face de moi, je le torturerai tellement qu'il me suppliera de l'achever. Mon sang bouillonne, je vais tuer tellement lentement ce fils de pute.

Je tourne la tête vers mes trois hommes, nous portons tous des gilets pare-balles. Dans toutes les pièces de la maison, il y a des armes cachées et des gilets pour ce genre de situation. Ils se tiennent droits en face du trou dans mon mur et vident leurs chargeurs de mitraillette. Aucun d'entre eux n'a l'air blessé, ce qui n'est pas étonnant compte tenu de l'entraînement que nous avons subi, il fallait s'y attendre.

Luna est en haut, dans mon dressing. Je n'ai vu personne monter, elle est donc en sécurité. Heureusement qu'elle n'est pas montée dormir dans sa chambre comme je l'avais conseillé. La connaissant, elle serait descendue pour voir ce qui se passe sans se douter du danger.

J'espère qu'elle n'est pas terrifiée, sinon elle ne sera pas opérationnelle et il faut absolument qu'elle soit concentrée sur ce qu'elle fait.

Il ne reste pas beaucoup d'hommes encore debout. Je tire dans les jambes d'un des hommes, il s'écroule par terre en hurlant. Je m'approche et mets mon pied sur l'une de ses blessures.

Moi: Je peux savoir ce que vous venez faire chez moi ? À cette heure-là en plus ?

Je lui demande ça poliment et avec mon plus grand sourire. Dans ce genre de situation, je dois rester calme, déjà pour avoir les idées claires, et surtout, c'est plus psychopathe et ça terrifie d'autant plus.

Il ne me regarde même pas, cet enfoiré. Je lui attrape les cheveux et tire dessus pour relever sa tête. Il est sûrement plus jeune que moi vu son physique. Il ancre ses yeux dans les miens, mais ne dit toujours rien.

Moi: Je n'ai pas beaucoup de patience. Alors, soit tu parles maintenant, soit tu meurs dans d'atroces souffrances.

J'appuie sur sa blessure avec la pointe de mon pied tout en le bougeant. Il hurle et sort une phrase qui me glace le dos.

... : Tu n'as aucun droit sur elle, nous venons la récupérer.

Aaron, qui est juste à côté de moi, a tout entendu. Il lui tire une balle dans l'épaule.

Aaron: Va vérifier Luna, on s'occupe d'eux.

Je tourne la tête dans sa direction et me retourne très vite vers les escaliers que je monte par trois marches d'un coup.

En montant, j'entends le jeune hurler. Aaron sait parfaitement comment obtenir les informations qui lui manquent, c'est un très bon tortionnaire.

Je dois retrouver Luna, elle doit être terrifiée. Je cours dans le couloir et ouvre la porte de ma chambre avec la clé. Je pénètre dans la chambre en furie, mais je n'entends personne.

Moi: Luna, c'est moi, c'est Lukas !

Aucune réponse. J'avance doucement vers le dressing, j'ai un mauvais pressentiment. J'ouvre la porte, il y a un cadavre d'homme avec un couteau en plein front devant la porte de mon dressing. Je ne sais pas si elle était terrifiée, mais en tout cas, elle était opérationnelle et c'est bon de le savoir.

LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant