LUNA

CHAPITRE 53

LUNA

Trois mois plus tard

PDV LUNA :

Je regarde mon mari qui est très silencieux depuis que nous sommes devant cette maison. Cette maison qui ma vue grandir, devenir une femme forte et puissante, elle ma vue souffrir des coups de mon père, pleurer de la haine de ma mère, elle ma cachée du monde entier.

Lukas : j'aime pas cette maison.

Moi : moi non plus.

Lukas : ne me quitte pas comme la dernière fois !

Moi : tu ne peux plus rien contre moi mon cher mari.

Il lève les yeux au ciel en souriant, j'embrasse sa joue et nous sortons de la voiture. Il contourne le devant de la voiture pour se mettre juste devant moi, il tire sur le bas de mon gilet par balle pour bien le remettre en place et couvre l'intégralité de mon ventre.

Lukas : c'est pas une bonne idée de faire ça maintenant.

Moi : on n'a pas le choix, Tyler se prend pour le patron mais nous sommes les patrons !

Lukas : j'y vais tout seul, tu restes dans la voiture.

Moi : arrête de t'inquiéter pour moi, j'ai mon gilet qui prend tout mon ventre et j'ai une mitraillette.

Lukas : et ta tête ? Si un de ses fils de pute te tire en pleine tête ?

Moi : mais pourquoi feraient-ils une chose pareille ?

Ses épaules se haussent en mettant sa mitraillette autour de son cou.

Lukas : on ne sait jamais, vous êtes des grands malades vous les ricains.

Je prends mon arme que j'enfile de la même façon que lui. Je lui tends la main qu'il peine à prendre.

On commence à marcher dans cette grande allée, je me revois courir pour fuir cette maison, mon père qui me tabasse encore une fois devant ses hommes. Ses gardes sont encore-là, les mêmes mais ils savent que nous avons rendez-vous avec le gang dans la maison.

Lukas me stop en mettant mes deux mains dans les siennes.

Lukas : on fait comme on a dit, je reste en retrait mais un faux pas et je tue tout le monde sur le champ.

J'hoche la tête.

Lukas : notre mot, ne l'oublie pas tu arriveras à la placer dans n'importe quelle phrase. Tu as bien le dossier ?

Je rigole en lui montrant le dossier que je tiens dans ma main qu'il à kidnappé.

Lukas : ne fait pas ta star aujourd'hui ! N'oublie pas que tu portes la vie.

Je baisse mon regard vers mon ventre qui ne se voit pas du tout sous le gilet par balle. Malgré que je sois à plus de cinq mois de grossesse mon ventre est ridiculement petit, tellement qu'on ne le devine pas directement.

Moi : je suis tous les jours une star, je n'y peux rien je suis née comme ça.

Lukas : oui eh bien pas aujourd'hui madame Di Pietro, tu restes professionnelle seulement sous l'ordre de ton chef.

Je soupire en sachant très bien que maintenant j'ai plus mon mari devant les yeux.

Lukas : très bien, un geste de travers de leurs parts on tire dans le tas.

Il tire mes deux mains pour coller ma tête à la sienne et m'embrasser chastement. On reprend notre route vers la porte d'entrée qui s'ouvre sans qu'on ne s'annonce. Lukas quitte ma main et me laisse passer devant lui, il prend le dossier qu'il cache derrière son dos.