LUNA

CHAPITRE 39

LUNA

PDV LUKAS:

Putain.

Sérieusement pourquoi il a fallu qu'il lui dise que nous ne sommes pas réellement mariés. Elle souhaite se marier à l'église sa aurait régler ce petit souci. Je la vois du coin de l'œil me fixer extrêmement mal, je sens que je vais passer un putain de sale quart d'heure avec elle.

Aaron : vous retournez en cellule le temps que je finalise vos dossiers de sorties, Isaac viendra vous cherchez, Rayan toi tu vas chercher Alberto.

Isaac : on ne peut pas inverser ?

Elle me fixe toujours autant, je regarde bien devant moi les garçons qui parlent, je m'en balance de ce qu'ils se disent mais si je bouge d'un millimètre elle me défonce la gueule. Non pas que j'ai peur d'elle bien sûr mais c'est ma femme donc un peu quand même.

Rayan : pourquoi tu veux inverser ?

Isaac : j'ai mes raisons, et surtout regarde là. Dit-il en pointant ma femme du doigt.

Tous tournes leurs regards dans la direction de ma femme qui ne bouge toujours pas son regard de moi, je continue de regarder bien en face de moi.

Putain elle va me zigouiller.

Je vois à leurs têtes qui ce froncent que la sienne ne doit vraiment pas être belle à voir. Ils tournent en même temps leurs yeux pour les mettre dans les miens, je bouge simplement mes yeux pour les regarder également.

Nous sommes tous les deux bien au fond de notre siège sans bouger.

Rayan commence à sourire pendant que les deux autres me regardent toujours sans grande émotion.

Rayan : tu es mort.

Isaac : on dirait une statue c'est limite impressionnant. Non en fait je suis totalement impressionné.

Rayan rigole doucement mais ils continuent de balancer leurs yeux des miens à ma femme qui encore une fois ne bouge pas. Je sens son regard de tueuse sûr moi, j'ai l'impression d'avoir une arme sur la tempe et je pense sérieusement que j'aurais limite préféré cette sentence à ce moment précis.

Julie : je vais vous laissez entre vous je pense que vous avez encore quelques soucis à régler et je me sens de trop.

Isaac : effectivement tu es de trop. Bonne route.

Je ne la regarde pas partir, si mes yeux bouge sur une autre femme que ma bombe prête à exploser à côté de moi, sa seras le truc de trop et tout le monde mourras sous ses coups.

J'entends la porte se refermer après la fuite de mon avocate. Personne ne bouge dans cette pièce qui est remplis de mauvais sentiments.

Aaron : c'est vrai que c'est impressionnant.

Isaac : c'est peut-être le moment pour lui faire nos plaintes.

Les deux autres rigolent à ce que notre diva vient de dire.

Isaac : je commence, je veux une augmentation, je veux que tu investisses dans un nouveau siège partout, c'est toujours moi le dernier et c'est chiant car je ne peux pas m'assoir avec vous. Je veux que tu me fasses le petit déjeuner tous les jours, je veux moi aussi un chien, je voudrais un bouledogue français de préférence noir. Et pour finir, je veux que tu payes les frais de soins à la mère d'Alberto.