CHAPITRE 65

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LUNA

PDV... :

— On devrait commencer !

— Pas tout de suite. Laisse-les se retrouver !

Je me mords les joues en gardant le silence.

— Vous aimez les voir souffrir.

Il remonte son visage caché d'une cagoule pour mettre ses yeux noirs dans les miens. Son rire modifié résonne dans cette chambre d'hôtel complètement vide.

— Je suis ici simplement pour les faire souffrir, leurs morts seront ma délivrance. La vengeance est une chose à prendre très au sérieux dans notre monde, je ne veux pas me foirer comme cet abruti de Lukas contre Carter.

— Il la tout de même torturé des mois entiers pour lui coller une balle dans la tête.

— Ma vengeance sera grandiose. Digne des plus grands. Envié de tous mes rivaux.

— Et elle ?

De nouveau un rire sort de sa bouche cachée du tissu. Je n'aime pas travailler avec des personnes que je ne connais pas, mais sa proposition est trop belle pour passer à côté.

— Elle, et bien elle est simplement un dommage. Personne ne pleurera sa mort sauf lui tant que je le garderais en vie. Qu'elle stupide idée de tomber amoureux dans ce monde, qu'il est stupide...

— Vous prenez le couple, je prends son territoire, redemandais-je pour être bien sûr que nous soyons encore sur la même longueur d'onde.

— Je ne veux pas de sa merde, simplement le voir mourir de chagrin.

PDV LUNA :

— Restez à Miami, je règle ce problème.

— C'est de ma mafia que nous parlons !

— C'est aussi la nôtre, Rayan et Inès vont rentrer pour m'aider Lukas. C'est la dernière semaine d'Horia et tu sais aussi bien que moi que Luna ne va pas rentrer avant donc toi non plus !

Je secoue ma tête pour confirmer ses dires. Il est hors de question que je rentre plus tôt simplement parce que nous avons un petit trou dans les caisses.

— C'est forcément un de nos hommes. Je vais tous les interroger, les torturer s'il le faut et le tuer quand j'aurais récupéré l'argent.

Il me questionne du regard, mais je suis très clair avec le mien.

— Si tu veux rentrer, vas-y, mais moi je reste ici. Je dépose Horia dans une semaine chez elle et je rentre, mais pas avant !

— C'est stupide Lukas de rentrer pour si peu, ce genre de chose arrive souvent et tu n'as pas perdu ta richesse. Les gars vont régler ça tout seuls, continue Hugo.

— Lukas, je gère la mafia depuis six mois, je sais quoi faire ne t'inquiète pas.

— Dès mon retour, je reprends la main !

— Elle t'attend comme avant Lukas, je ne veux pas ta place et tu le sais très bien.

— Je sais. Appelle-moi matin et soir pour me dire où tu en es.

— Bien capo. Amusez-vous bien cette semaine.

Lukas raccroche après que nous ayons tous répondu. Je sais que cette histoire il la prend trop à cœur, il voit maintenant le traître partout et ne sait plus où donner de la tête, mais cette semaine est dédiée à ma sœur et à personne d'autre, surtout pas sa mafia de merde.

LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant