CHAPITRE 1

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LUNA


PDV LUNA :

Le lendemain, je me lève tranquillement comme si rien ne s'était passé la veille, je n'ai plus de douleur nulle part, mon corps est tellement habitué à se faire cogner dessus qu'il guérit super bien maintenant. Je m'étire et ouvre ma baie vitrée, je descends directement en pyjama dans la cuisine pour me prendre mon petit déjeuner.

Il est très simple, du Nutella et de la brioche ou du pain, peu importe, tant que j'ai du Nutella, c'est parfait. Je m'apprête à prendre la première bouchée de mon repas préféré quand mon père fait une nouvelle fois irruption dans mon champs de vision, je tape mon meilleur cro en le regardant.

Carter : dépêche de manger et va t'entraîner.

Moi : oui, papa. Dis-je la bouche pleine mais je lui fait tout de même mon plus beau sourire, hypocrite bien sûr.

Mon père a commencé à m'entraîner dès mes sept ans pour qu'un jour, je reprenne son gang puisque je suis sa seule héritière. Au début, il m'entraînait, mais comme je suis une femme, tout était plus compliqué selon lui et surtout, il ne supportait pas de passer trop de temps avec moi.

Il a donc décidé que je devais m'entraîner seule, enfin, je ne sortirais jamais d'ici, donc j'ignore à quoi me servent tous ses entraînements, mais ça me vide l'esprit et parfois c'est exactement se dont j'ai besoin.

Depuis que je suis petite je fais tout mon possible pour être la meilleure dans tout ce que je fais, je veux que mes parents voient à quel point je me démène pour eux, mais ils ne me voient jamais, ils sont beaucoup trop dans leur monde pour s'intéresser à une petite fille qui les empêche d'avancer dans leurs vies.

Je passe mes journées et mes nuits à m'entrainer dans tous les domaines de mon père, boxe, endurance, rapidité, maitrise des armes, stand de tir tout y passe et de toute façon je n'ai que ça à faire de mes journées alors autant en profiter.

Je n'y vais pas souvent la journée, car mon père ne veut pas que ses hommes me voient.

Je lui souris et finis mon petit déjeuner tranquille, je n'aime vraiment pas qu'on me parle le matin. Une fois fini, je débarrasse et monte dans ma chambre me préparer. Je commence par ma douche, ensuite le lavage de dents et pour finir une tenue de sport qui se comporte d'une brassière de sport noire, d'un short noir également et de mes Asics.

Je sors de ma chambre et descends dans la salle de sport toute neuve de mon père. Il y a un ring pour s'entraîner à toute sorte de boxe, des machines de musculation, des tapis de courses, à vrai dire, il y a tout l'essentiel pour devenir des vraies machines de guerre. Cette salle est remplie de miroirs pour bien flatter l'égo de tous les hommes qui viennent s'entraîner ici.

Aujourd'hui, j'ai de la chance, je suis seule : ils doivent tous être soit en mission, soit en repos, sinon ils passent leurs vies dans cette foutue maison.

Je commence à m'entraîner sur le tapis de course, qu'est-ce que j'aime ça courir, ça me libère l'esprit, je ne pense plus à rien quand je cours. Et, pour finir, je m'entraîne à la boxe.

Ça me défoule tellement de faire tout ce sport, je peux sortir toute ma colère que j'ai en moi, après je me s'en toute légère jusqu'à ce que je sorte de cette pièce magique.

Après mes trois heures de sport habituelles, je sors de cette salle en chantonnant une musique quand je recroisse mon père en haut des escaliers. Je monte les escaliers en l'écoutant.

Carter : j'espère au moins que tu progresses sinon tu ne me sers vraiment à rien. Suis-moi immédiatement.

Je ne réponds rien et continue de le suivre, que voulez-vous répondre de toute façon? Mon père m'a toujours détesté, car je suis une femme et que je lui ressemble comme deux gouttes d'eau.

LUNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant