Chapitre trente-cinq

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Ashton

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Ashton

Je suis en train de tomber amoureux d'Abigaëlle.

Cette révélation m'a tenu éveillé une bonne partie de la nuit. La jeune femme, encore endormie dans mes bras, je me remémore notre soirée de la veille. Une sensation de picotement se niche dans mon bas ventre en repensant à ses mains sur ma peau, ses lèvres sur les miennes. Cette tornade de sensations qu'elle me fait ressentir, et plus encore.

Mais ce à quoi je repense le plus sont ses mots, sa douceur, sa bienveillance légendaire. Elle m'a rassuré, à maintes et maintes reprises. Elle n'a jamais douté de moi, et c'est bien la première à agir ainsi avec moi. Cette femme est littéralement un ange tombé du ciel, elle veille sur moi, me soutient, me réconforte.

Je n'avais pas senti mon cœur battre ainsi depuis Emilia. C'est perturbant, douloureusement agréable de ressentir bien plus qu'une simple attirance physique pour une personne. Ce que je lui ai avoué hier, que j'avais besoin d'elle, je le pense encore plus ce matin. Je ne sais pas si je vais être capable de me passer d'elle un jour dans ma vie. Elle devient chaque jour un peu plus essentielle, indispensable à mon bien-être, à mon quotidien.

Je la sens remuer doucement à mes côtés et autant qu'un sourire naît sur mes lèvres, une angoisse se loge dans mon ventre. Je ne peux m'empêcher de me poser mille questions. Je suis constamment tourmenté par des inquiétudes et ça en devient agaçant, épuisant. J'aimerais trouver le bouton off pour ne plus avoir à penser et simplement profiter de la femme qui s'éveille à mes côtés.

« Bonjour..., souffle Abigaëlle doucement.

— Bien dormi ?, lui posé-je en souriant plus encore en voyant son sourire. »

Elle opine du chef avant de nicher sa tête dans mon cou. Je ne peux m'empêcher de resserrer mes bras autour d'elle. Je finis par l'attirer complètement sur moi, réduisant le moindre espace entre nous. La distance est insoutenable, j'ai besoin de la sentir contre moi.

Oui, je tombe amoureux d'elle.

Aucun de nous ne parle, nos respirations s'accordent, le silence reste notre plus belle conversation. Mes doigts caressent la peau nue de son dos. Sa peau est si douce. Elle enfouit son visage dans mon cou, et je suis parcouru d'un frisson indescriptible. Ce qu'elle fait naître chez moi, je ne l'avais pas ressenti depuis si longtemps. Et une partie de moi espère que je suis lui fait ressentir le même sentiment de plénitude qu'elle m'offre si généreusement.

J'embrasse le sommet de sa tête, resserre mes bras autour d'elle. J'ai peur qu'elle m'échappe, qu'elle regrette, qu'elle ne veuille pas de moi comme moi je la désire. Je la veux à mes côtés.

Difficilement, et à contre-coeur, nous nous levons finalement. J'enfile mes vêtements de la veille en l'observant s'habiller également. Dos à moi, chacun de ses mouvements sont emplis d'une élégance. Ok, je suis peut-être vraiment tombé pour elle. Je secoue la tête pour me remettre les idées en place et m'approche d'elle. J'enroule mes bras autour de sa taille et colle son dos à mon torse. Elle rigole doucement en caressant mes bras.

My unfairness' shadowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant