Pouvoir(Drago Malfoy)

Bonus 3 : 8/8

Je pousse la porte du café bondé de sorcières et de sorciers dégustant, commandent et bavardent dans tous les coins. Je remonte mon écharpe sur mon nez et enfonce mon chapeau sur ma tête. Je passe mon regard sur la salle, le style est d'un mélange subtil de nature carnivore grimpante le long des murs et de différentes architectures dorées décorant la salle avec une classe particulière. Je fronce les sourcils étonnés de ce mélange particulier, des plantes carnivores et de l'or ?

C'est si étrange.

Je traverse la salle et me dirige vers ce que je suppose être une serveuse vu son accoutrement qui est composé d'une jupe et d'un tablier. J'arcade le sourcil en voyant un lierre magique au vu que cette manie qu'il a à gigoter grimper le long de ses jambes pour remonter sur ses épaules.

Je m'arrête devant elle.

MOI : Bonjour ?

Elle se tourne vers moi et me sourit. Je remarque quelques feuilles sauvages qui ondulent magiquement coincé dans ses cheveux brun.

??? : Bienvenue dans notre café monsieur ! Que puis-je faire pour vous ? Nous proposons une variété incalculable de café : brute, léger, assaisonné, empoisonné, ensorcelé, au sorcier et parfois sucré.

MOI : Eh bien, j'attends une amie. De taille normal, blonde la plupart du temps, yeux rou-

Elle pose sa main sur sa bouche en sursaut.

MOI : Oh ! Vous êtes l'invité de madame ! Veuillez donc me suivre.

Elle me sourit puis m'ouvre la marche se dirigeant vers une petite statuette de bronze d'une fée qui s'amuse à discuter avec les autres statuettes dont certaines représenter des chevaliers se battait à l'épée entre eux sûrement dans le but de ne pas perdre la main au combat. Elle se penche vers la petite fée et lui chuchote quelques mots avant que la créature de bronze déclenche un mécanisme qui transforme instantanément le mur en une porte que la serveuse pousse de sa main un grand sourire.

??? : Madame vous attend en haut.

Je grimace à cette appellation « madame » ? En quoi cette fille est une « madame »? Je monte les escaliers calmement serrant ma baguette dans ma main légèrement inquiet. Au bout de l'escalier en colimaçon bien trop peu éclairé se trouve une seconde porte. N'ayant aucun autre choix je la pousse et me fait aveugler par la lumière derrière celle-ci.

Je prends un instant pour comprendre où je suis. Je cligne des yeux attendant qu'ils s'habituent à la lumière. Je regarde autour de moi la salle qui du mur de gauche et de celui de face n'est qu'une baie vitrée donnant vue sur une étendue de nuage. Cet étage est au-dessus des nuages.

Sûrement un sort hallucinant.

Je retire mon chapeau et mon écharpe et me dirige vers la seule table occupée. Elle est assise calmement, sirotant un café regardant la vue complètement hypnotisée. Je tire la chaise et m'y assois là, tirant de sa rêverie.

HADLEY : Oh Monsieur Oleander ! Vous êtes arrivé.

Je ne réponds pas regardant ses cheveux blond parfaitement ondulé puis placé sur son épaule droite tandis qu'un chapeau blanc décorer de fleurs et d'un grand ruban d'un bleu foncé penchait sur la droite. Je passe mon regard sur sa tenue, une chemise blanche sous un costume assorti au ruban du chapeau et d'une longue jupe taillée près de son corps. Je remarque qu'un ruban de soie est accroché à son cou élégamment.

Je fronce des sourcils un peu troublé. Rien qu'à voir ses vêtements on peut facilement deviner qu'ils sont de la meilleure qualité possible et que le travail du tissu est fait sur mesure par un professionnel sûrement réputé. Combien cette tenue lui a coûté ? Je regarde les boucles d'oreilles qu'elle porte, deux pierres précieuses bleues. Ça lui a coûté combien de tel vêtement ? Comment elle a autant d'argent ? Je ne dois pas oublier qu'elle était présente à la première fête de la saison des mondanités.