CHAPITRE 79 : « Nathan »

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Le contact gelé du mur contre lequel il me plaque me donne la chair de poule et Alec en profite pour reprendre son souffle.

– Nathan...

Il fond sur moi et je m'agrippe à lui en soupirant de plaisir puis de frustration, tant les couches de tissus qui nous séparent sont nombreuses. Alec semble comprendre et il rit entre mes lèvres avant de me reposer au sol. Nos bouches s'éloignent mais nos regards restent liés, comme s'ils étaient capables de caresse. J'enlève mon gilet que je dépose à mes pieds et ce n'est que lorsque je fais passer mon tee-shirt devant mes yeux que notre contact se rompt. Quand je peux le voir de nouveau, à peine une seconde plus tard, il détaille mon corps avec attention. Gêné, je me tortille et l'interpelle :

– Alec ?

Ses yeux remontent vers les miens et il m'explique, avant de couvrir mes lèvres de baisers :

– Pardon. J'ai encore du mal à réaliser que tu est là... Nathan, tu es magnifique.

Un frisson parcourt mon échine et je rapproche encore mon corps du sien pour pouvoir me blottir dans sa chaleur. Mes mains glissent le long de son dos, jusque sur ses fesses que je palpe à travers son jean. Alec intensifie encore un peu plus notre baiser en même temps qu'il défait le bouton de mon pantalon que je sens glisser le long de mes jambes avec mon boxer. Je l'imite avec empressement et la chaleur de son sexe contre le mien me fait trembler de plaisir. Je soupire d'aise entre deux baisers et Alec en profite pour murmurer mon prénom :

– Nathan...

Je gémis de désir au son de sa voix et m'efforce de garder mes esprits.

– Alec... Allons sous la douche...

– Nathan...

Son ton plaintif lorsque je m'écarte pour faire couler l'eau me donne envie de me jeter sur lui mais je me retiens. Je me retiens quand il me suit dans la cabine de douche et ferme la porte derrière lui. Je me retiens quand il glisse un doigt le long de ma colonne vertébrale que je sens à travers les milliers de gouttes d'eau. Je me retiens quand il s'approche de moi, que son torse est contre mon dos et son sexe contre mon coccyx. Je me retiens lorsqu'il me prend dans ses bras et qu'il caresse mon torse, intensifiant le contact de sa peau contre la mienne. Mais je ne me retiens pas quand il murmure mon prénom contre mon cou et qu'il embrasse mon épaule.

– Nathan...

D'un geste pressant, je tourne la tête et l'embrasse langoureusement. Les mains contre le mur pour ne pas tomber, je me cambre. Alec fait glisser son sexe entre mes cuisses et la caresse de son membre contre la peau fine de mes bourses, le long de mes fesses, m'arrache un gémissement de plaisir. Les gouttes d'eau qui tombent sur mon visage m'obligent à fermer les yeux et les sensations sur ma peau sont décuplées. Je savoure l'humidité de la bouche d'Alec et sa langue qui glisse sur la mienne, les perles d'eau chaude qui tombent sur mes épaules et qui ruissellent le long de mon corps, son ventre sur mon dos qui me touche et qui s'éloigne au gré de ses mouvements, ses tétons durcis et son torse contre mes omoplates qui tambourine au rythme de son cœur, la douceur de son sexe en érection qui glisse contre le mien, sa main qui caresse ma hanche et qui remonte le long de mon ventre pour atteindre et titiller mon mamelon, celle qui longe et qui saisit nos sexes en érection pour faire des va-et-vient tantôt lents et puissants, tantôt souples et rapides, son souffle chaud entre deux baisers et sa voix devenue rauque :

– Nathan...

Je crois devenir fou et je me retourne pour faire face à Alec. Le désir que je lis dans son regard est le même que le mien et j'approche mes lèvres de son oreille pour lui murmurer :

– Alec... Je te veux.

Le grognement qui suit augmente mon impatience et j'enroule mes bras autour de son cou et mes jambes autour de ses hanches alors qu'il me soulève et me plaque contre le mur. Je gémis de plaisir quand Alec glisse un doigt en moi et reprend nos baisers dont je me délecte avec gourmandise. Quand il prononce de nouveau mon prénom, je crois y déceler une supplication :

– Nathan...

– Viens.

Son sexe qui me pénètre m'arrache un cri et mon dos tape et frotte contre le mur au rythme des mouvements d'Alec qui se font plus pressants. Rapidement, je suis submergé par le plaisir et je geins entre ses lèvres, le souffle court. Ses mains sur mes fesses se crispent et il prononce encore et encore mon prénom, me faisant à chaque fois basculer un peu plus loin dans la volupté.

– Nathan...

Je m'accroche à lui, à son dos que je griffe, à ses cheveux que je tire. Il grogne entre mes bras et nos respirations deviennent erratiques.

– Nathan !

L'orgasme me saisit en même temps qu'Alec vient en moi et je hurle de plaisir. Nos souffles chauds se mélangent alors que nous reprenons nos baisers. Leur douceur me fait vibrer et Alec me repose sur le sol avec délicatesse. Sans un mot, nous nous lavons l'un l'autre, profitant de chaque contact, de chaque caresse, pour échanger un regard ou un baiser.

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