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Pierre Garnier

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Pierre Garnier

Lundi 27 mai, Paris

Ce matin je suis parti de Caen à 5h du matin avec ma voiture pour arriver tôt sur Paris, étant donné qu'il y a environ 2h30 de route j'arrive vers 7h30 chez Ana. Je l'ai prévenu hier soir de l'heure à laquelle j'arriverai aujourd'hui, je la vois d'ailleurs en bas de son immeuble qui m'attends avec un sac de voyage. Je ne lui ai toujours pas révélé le lieu de la surprise, elle va donc devoir encore patienter 1h30 avant que l'on arrive.

Quand elle me voit dans la voiture elle s'avance et pose ses affaires dans le coffre avant de monter du côté passager.

— Coucou, me dit elle avant de m'embrasser rapidement, t'es pas fatigué avec la route ? On peut partir plus tard si tu veux dormir un peu avant.

— T'inquiètes pas on a à peu près 1h de route et après on arrive, en plus je suis trop pressé que tu vois ta surprise donc je suis pas fatigué.

— C'est la première fois que je me lève aussi tôt depuis le début de la tournée, dit-elle en baillant.

— Tu peux te rendormir comme ça quand tu te réveilles on sera peut être déjà arrivé, je lui réponds en la regardant lorsqu'on s'arrête à un feu rouge.

— Je vais juste fermer mes yeux je vais pas dormir.

Évidemment elle s'est endormie une dizaine de minutes plus tard mais ça me dérange pas au moins elle ne cherchera pas à connaître la surprise en avance.

[...]

Je gare la voiture devant l'endroit où nous allons passer les 2 prochains jours Ana et moi. J'ai récupérer les clés quelques minutes plut tôt à l'accueil tandis que ma copine dort toujours, je suis d'ailleurs en train de la réveiller pour qu'elle puisse voir où nous sommes.

— Ana on est arrivés, je lui caresse en même temps la joue, réveille toi.

— Hum, comment ça on est arrivé, elle dit en ouvrant ses yeux, j'ai dormi tout le trajet ?

— Oui allez lève toi !

Pendant qu'elle émerge de son sommeil je sors les sacs du coffre. Quand Ana sort de la voiture elle regarde autour d'elle où se trouvent une cabane avec une terrasse réservée rien que pour nous.

— T'as loué une cabane dans l'arbre ? Me demande elle avec un grand sourire.

— Oui je me suis dit qu'on pouvait pas faire un truc où il y a trop de monde.

The risk - Pierre GarnierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant