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Anastasia Rossi

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Anastasia Rossi

Mercredi 5 juin, Genève

Notre bus devrait bientôt arriver en Suisse, je descend de la couchette après avoir bataillé quelques minutes avec Pierre pour qu'il me lâche. Il me prends vraiment pour sa peluche quand on dort ensemble.

Je rejoins Candice et Julien qui sont déjà posés sur les banquettes à l'arrière du bus. Je les salue et nous discutons ensemble avant qu'un détail me surprenne.

— J'avais même pas remarqué hier soir que t'avais coupé tes cheveux aussi courts, dis-je à Julien.

— Oui j'ai tout coupé j'en avais marre.

— Je lui ai dit que ça faisait bizarre au début mais on s'y habitue, réponds Candice.

— Oui ça te va bien juste je m'y attendais pas !

— Qu'est-ce que ça va être quand Pierre va tout couper alors ? Demande Julien en rigolant.

— J'espère que c'est pas dans ses projets, j'aime trop ses cheveux longs pour qu'il coupe tout, je lui réponds en rigolant. En plus j'arrive pas à l'imaginer avec des cheveux courts.

— Je suis sûr que ses potes ou même sa famille doit avoir des photos de lui avec les cheveux courts ! Me dit Candice.

— Pourquoi vous parler de moi vous trois ? Demande Pierre en s'installant avec nous.

— On parlait de cheveux et ça a dérivé sur toi avec des cheveux courts. Lui dit Julien.

— Ah non mais maintenant je fais plus ça, j'ai pas galéré à faire mon projet cheveux longs pour tout couper.

— Voilà t'es mieux avec tes cheveux comme ça de toute façon ! Je lui répond.

— Surtout que maintenant j'ai le droit à des soins capillaires alors autant en profiter ! Dit Pierre en rigolant.

On reste un moment posés ensemble, quelques autres académiciens nous rejoignent et nous ne tardons pas à arriver à Genève.

Le bus nous dépose directement à l'hôtel pour que nous puissions déposer nos affaires dans les chambres puisque ce soir nous dormirons dans un vrai lit.

[...]

Aux alentours de 17h après avoir fini d'installer tous les portants de vêtements dans les loges, Raffa qui était avec moi durant les 10 dernières minutes m'a proposé de jouer au badminton puisqu'il a trouvé des raquettes et un volant.

Nous sommes donc actuellement dans les couloirs en train de jouer, du moins d'essayer de faire un match de badminton, mais notre niveau à tous les deux est catastrophique ce qui nous fait rire.

The risk - Pierre GarnierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant