43

1.1K 41 9
                                    

Anastasia Rossi

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Anastasia Rossi

Lundi 3 juin, Caen

Ce matin c'est moi qui me réveille en première, je ne le dirai pas à Pierre mais depuis qu'il m'a annoncé que j'allais officiellement rencontrer ses parents, je stresse énormément. Il est vrai qu'en temps normal en dehors de tous ces mois de tournée j'aurai trouvé ça précipité mais le rythme de la tournée et le fait qu'on passe nos journées et nuits collés donne l'impression que nous sortons ensemble depuis des mois entiers. Et puis les sentiments qu'on développe depuis le début de notre relation sont très forts bien qu'aucun de nous n'a encore évoqué le "je t'aime", lui par pudeur et moi par peur. J'ai bien peur d'être réellement tombée amoureuse de lui et si nous venons à nous séparer pour je ne sais quelle raison j'aurai énormément de mal à m'en remettre.

Enfin bref, il est 10h30 et nous dînerons ce soir chez ses parents. Avant ça il faut réveiller la marmotte qui est allongé à côté de moi en me tenant par le ventre. Pour le réveiller je tente comme à mon habitude d'embrasser son cou, de caresser son bras ou bien même ses cheveux ce qui ne semble avoir aucun effet. Après 5 minutes de combat je décide de me lever pour me faire un chocolat chaud et lui couler un café, une fois qu'il ne sentira plus ma présence dans le lit ainsi que l'odeur du café, que je déteste, il se lèvera je le sais.

En l'attendant je m'installe à table en attendant que mon chocolat refroidisse. Il ne faut pas plus de 5 minutes avant que monsieur me rejoigne par derrière.

— Bonjour. Dit-il d'une voix rauque en enroulant ses bras autour de mon cou.

— Coucou, t'as bien dormi ?

— Parfaitement et toi ?

— Oui. Lui mentis-je en buvant dans ma tasse.

— T'as fais que de te retourner pourtant, t'as jamais été aussi agitée la nuit depuis qu'on dort ensemble. Dit-il en se redressant, s'installant sur la chaise à ma droite. Alors que mon lit est plus grand que la couchette du bus, termine Pierre en rigolant.

— Je m'en suis pas rendue compte, j'avais sûrement chaud.

— T'es surtout stressée pour ce soir, non ? J'hoche la tête pour affirmer. Arrête de stresser Ana je t'ai déjà dit qu'ils t'aimaient bien.

— Oui mais si finalement ils se rendent compte que les quelques secondes dans le couloir ne s'avèrent pas être aussi sympathiques ce soir ?

— Vraiment Ana, tout se passera bien. Dit-il en saisissant mes mains avant de les embrasser.

[...]

Il est aux alentours de 15h quand nous finissons l'épisode de notre série, je relève alors ma tête des cuisses de Pierre à mon plus grand malheur.

The risk - Pierre GarnierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant