Je soupire et l'ignore d'ailleurs je compte l'ignorer jusqu'à la fin de la leçon, il me prends pour une imbecile lui.
Lui : arrête toi là !
Je fais ce qu'il me dit et il sort de la voiture me disant qu'il arrive je ne réponds pas et croise les bras.
Mes sourcils étaient froncé, ma bouche pouvait sortir de la voiture tellement je la tirais.
Il se fou de moi !
Il est revenu et j'ai redémarré jusqu'à l'auto école, une fois le cours fini il m'a dit ce qui avait été bien et moins bien puis je suis partie sans lui dire au revoir.
Je me sens utilisé.
Je suis arrivé chez moi pire que triste, tout s'est mélanger dans ma tête et j'ai regretté tout ce qu'il s'est passé.
J'ai pris mon portable et j'ai appelé l'auto école.
... : allô.
J'ai raccroché directement, c'était lui !
Pourquoi c'est pas la secrétaire qui réponds ?
J'ai soupiré et je me suis mise sur le dos puis j'ai fermé les yeux jusqu'à m'endormir.
Quand je me suis réveillé j'ai envoyé un message à Galadio pour prendre de ses nouvelles, l'écart que j'ai fais ne se reproduira plus.Il m'a répondu à la minute qui a suivi, j'ai gloussé ; une vie normale ? C'est envisageable...
Lui : comment tu vas ?
Moi : bien alhamdulilah et papy ?
Lui : tout le monde va bien ici, et ton père ça va mieux ?
Moi : oui t'inquiète pas !
Lui : Al Hamdulilah.
Et plus rien, je me suis levé j'ai rattrapé mes prières et j'ai rappelé l'auto école on va arrêter le cirque.
Moi : allô ?
... : oui bonjour.
Moi : bonjour c'est Maryam je voulais juste te dire que finalement je me sens vraiment pas de conduire avec Yanis donc je vais retirer toutes mes heures et quand la monitrice sera là je les replacerais.
Elle : ok t'es sur ?
Moi : oui.
Elle : d'accord bah je note ça dès qu'on trouve une solution pour toi je t'appelle.
Moi : merci.
Elle : derien Maryam au revoir.
Je raccroche et soupire, c'était rapide.
J'ai rejoins ma famille au salon, c'était tout calme... c'est pas avec ma présence que ça va changer.
Il manque Bakary, et la gaité de mon père.
Moi : Sadio ?
Elle : ouais ?
Moi : qui a fait à mangé ?
Elle : mah, ta pas honte ? C'est ta mère qui cuisine toi tu dors dans ta chambre tel une patronne.
Je la regarde de travers.
Moi : j'avais mal à la tête.
Elle : c'est bien ! Ton téléphone il sonne.
Moi : c'est mon mari, j'arrive.
Je me lève et quitte le salon sous le premier regard de mon père, je réponds à mon appel.
Moi : oui allô.