12. Demain on prendra le temps de regretter ce qu'on a fait la veille

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Une fois arrivés à destination, j'descend. J'prends mon gun et j'le glisse sous ma ceinture.

« - Les gars on s'attrappe quand le premier à trouver ce fameux Anas.

Eux : Ça marche. »

J'pars de mon côté. J'me fais passé pour un yencli*. Je m'avance vers un mec qui fume son joint.

« - Wé ? »

Le mec était assis sur une marche, il lève la tête et me regarde, les yeux pétés.

« Le mec : Wé wé ?

- Anas tu saurais pas où il est ?

Le mec : C'est de la part de ?

- Il saura, c'est pour les affaires.

Le mec : Suis-moi. »

On se dirige dans une sorte de cave. Il s'appête à entrer avec moi.

« - C'est confidentiel.

Le mec : Heu... ok. »

Il s'en va. Un homme se tient debout face à une table.

« - Anas ?

Anas : C'est bien moi. Toi, t'es qui ?

- *rires* T'as pas besoin de savoir ça, enculé !

Anas : Qu'est-ce-que tu m'jactes ? Tu ferais mieux d'me...

Un mec qui sort de nulle part : Oh? Il s'passe quoi ici ? »

J'sors mon gun.

« - Ta gueule. Alors comme ça on t'a jamais appris à n'pas jouer sur le terrain des autres.

Anas : On fait ce qu'on veut ici.

- En plus tu fais l'insolent ? T'as oublié que t'as fais un marché j'crois bien.

Anas : Hein...

- Quand on obéit pas aux règles, on s'fait régler mec. »

L'homme qui se tenait à ses côtés se met à courir en ma direction. Il essaye de me mettre une droite, mais j'le balaye avant même qu'il m'atteigne.

« Mohsîn : Parfait timing on dirait.

Adnane : Alors comme ça on s'amuse sans nous ? »

J'leur sourit. Mohsîn se jette sur le mec qui a glissé. Adnane se dirige vers Anas et lui met une droite et puis il se met à l'enchaîner. Ils s'battent, mais on a pas de temps à perdre, alors j'assome Anas avec mon gun. J'vais ensuite prendre le sac qu'Adnane avait posé à l'entrée et j'sors le matos pour l'attacher. On attache ses mains et ses pieds. Mohsîn avait son gun posé sur la tempe du mec qui tenait compagnie au connard de Anas. Il n'arrêtait pas de proférer des insultes.

« - T'es bavard hein ? »

Je lui met un chassé et on l'attache à son tour. On était en pleine nuit, j'ai envoyé Adnane surveiller les horizons le temps qu'on les balance dans le coffre. Non ils n'étaient pas morts, juste un peu sonnés. *rires*

On a roulé jusqu'à la villa où on cachait nos armes. On a descendus les deux cons dans la cave et on les a attachés. Je les ai laissé avec les gars et j'suis monté pour prendre l'appel de Nadjib.

« - Wé allô ?

Nadjib : Alors c'était comment ?

- Facile, ce con s'y attendait pas.

Nadjib : *rires* On arrive. »

Je redescend et je vois qu'Anas commence à reprendre ses esprits.

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant