81. On jongle entre la mif et le bif à la recherche d'un peu de bonheur

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Je me retrouve dans ses bras, il me change les idées en me racontant sa journée.

J'suis contente de savoir qu'il est allé voir sa mère, c'est important pour moi qu'il aille souvent lui rendre visite. La prochaine fois j'irais la voir avec lui.

On discute encore longuement jusqu'à ce qu'on se lève quand même pour aller manger.

Après avoir fini de dîner, j'entends mon téléphone sonner donc je vais le chercher.

J'ai raté l'appel de Wass mais au moment où j'allais la rappeler elle m'envoie un message.

« Salem, ça vous dit de venir passer la soirée avec moi ? Je m'ennuie grave ! Les parents sont déjà couchés. »

Je montre le message à Imran, il accepte donc nous y allons dans une bonne ambiance. Je crois que le fait de savoir que mon père dort l'a mit en confiance, parce que c'est assez tendu entre eux depuis nos problèmes de couple. Enfin, disons plutôt que ça en a rajouté une couche. Je m'en veux un peu d'avoir exposée nos soucis aux yeux de tous, parce qu'il y a certaines répercussions aux quelles je n'avais pas pensé.

Je prends mon sac et on prend la route.

Wass nous attendaient, cette mehboula avait préparé de quoi manger sous la véranda.

On s'assoit donc là-bas et ce n'était que le début d'une bonne soirée. Imran nous a bien fait rire.

Les heures ont défilées à une vitesse fulgurante.

Wass ne tenait plus debout donc elle a décidé sous mes conseils d'aller se coucher.

Il ne restait plus que mon mari et moi et nous n'allions pas tarder à prendre le chemin du retour.

J'avais posé ma tête sur lui et je m'étais enroulé dans le plaid. À cet instant j'étais tellement bien, j'aurais voulu qu'il dure très longtemps.

Ayant la tête contre le torse d'Imran je sentais battre son cœur et son rythme cardiaque était si agréable à l'écoute... Sans parler du fait qu'il sent tellement bon. J'aurai voulu que le temps s'arrête.

Je l'embrasse et puis nous nous levons pour rentrer chez nous.

Retour au point de vue d'Imran

Amira était déjà en train de somnoler dans la voiture ça me faisait rire. Qu'est-ce que ça peut être une petite frappe celle-là des fois... -rire-

On arrive à destination et après s'être lavés on va se coucher.

Le lendemain matin je me réveille Amira n'était plus là, j'en déduis qu'elle est à l'hôpital.

Je me lève doucement, prends une douche, mon petit déjeuner et je sors rejoindre les kheys.

J'arrive chez Nadjib, il y a que lui et Mohsîn, je suis sûr qu'Adama est avec sa nana ce grand fou. -rire-

Je leur demande ce qu'ils comptent faire en Italie. Apparemment ça va faire croire aux Italiens que Carlos les prends pour des pigeons. Il va morflé le mec, il est pas prêt. -rire-

C'est peut-être un peu méchant de rire du malheur des autres mais ce mec il est démoniaque. Il a essayé de me ken, maintenant il s'en prend à Adnane et il essaye encore de nous faire des coups tordus.

Il a zappé que tout se paye dans la vie celui la.

« - Vous bougez dans deux jours ?

Mohsîn : C'est ça.

- Faites attention, mais déjà pourquoi moi j'suis pas dans le plan ?

Mohsîn : Reste avec ta mra parce que sa risque de prendre du temps donc c'est pas une mission pour un homme marié.

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant