64. J'te parle de ma vie, entre le bien et le mal je navigue

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« Nicolas : T'es sûr de toi ? T'es conscient qu'il n'y aura pas de retour en arrière ?

- J'sais, j'ai fait mon choix et franchement, j'ai pas envie d'en parler plus que ça.

Nicolas : Comme tu voudras. »

Point de vue d'Amira

J'étais en train de cuisiner quand Wassila m'a appelé.

« Wassila : Amira ?!

- Oui ?

Wassila : Viens dans ma chambre s'il-te-plait !

- J'arrive ! »

Je l'ai rejoint dans sa chambre.

Elle avait une sorte de grosse enveloppe marron dans les mains.

Je l'ai interrogé des yeux et elle m'a tapoté une place près d'elle sur son lit.

Je me suis assise, j'étais vraiment inquiète.

« Wassila : Imran m'a passé cette enveloppe pour toi.

- Quoi ? Quand ça ?

Wassila : À l'instant.

- Mais pourquoi il ne me l'a pas passé directement ?

Wassila : Je ne sais pas. »

Elle m'a tendue l'enveloppe et elle est sortie de la pièce en refermant la porte derrière elle.

J'avais peur d'ouvrir l'enveloppe, mais je l'ai quand même fait.

Lorsque j'ai lu les premières lignes de cette feuille, j'ai bien cru qu'on m'arrachait le cœur.

« Demande de divorce - À l'intention de madame Amira Rahmani »

Imran avait entamé une procédure de divorce sans que je le sache. Je sais que j'ai été très dure avec lui mais ça ne lui donnait pas le droit de me faire ça.

Je me suis mise à pleurer.

Je le trouvais tellement lâche d'avoir agit ainsi, d'avoir baissé les bras et de ne même pas avoir eu le courage de venir me dire tout ça en face.

Sûrement alarmée par mon chagrin et mes larmes Wassila est revenue dans sa chambre. Elle me demandait ce qui se passait, mais je n'étais pas en mesure de lui répondre. J'avais beaucoup trop mal.

J'ai seulement pris mon dossier et j'ai pris la route en direction de l'appartement.

J'avais encore la clé de notre apparement donc j'y suis entrée sans problème.

Il était affalé sur le canapé et lorsqu'il m'a vu il s'est redressé l'air surpris de me voir ici.

Je lui ai balancé son enveloppe dans la tête, il aurait pu partir au quart de tour mais il n'a même pas bronché.

« - De quel droit tu oses me faire ça ?! C'est une décision qui se prend à deux ! Tu... Comment t'as pu Imran ? »

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant