« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »

111. Tout près du tien mon coeur est confiné

Je discutais avec Caroline tout en m'abstenant de manger les sushis parce que le poisson cru se serait mauvais pour le bébé.

Elle a fini par remarquer que j'étais en pleine résistance devant mon petit plateau.

« Caroline : Bah qu'est-ce que t'as ? Pourquoi tu manges pas ?

- C'est du poisson cru...

Caroline : Oh merde, j'avais complètement oublié. Files moi ça. »

Elle attrape mes sushis et les poses devant elle avant d'attraper son smartphone et de composer un numéro.

J'entends sa conversation du coup j'en conclus qu'elle m'a commandé autre chose.

« Caroline : Je t'ai commandé indien du coup chez le traiteur, t'inquiètes pas c'est halal.

- Merci t'es un amour. »

On poursuit notre conversation et une demi heure plus tard on se fait livrer. Ça se voit que ça doit être l'une de leur meilleure cliente vu la rapidité à laquelle ils ont préparé et livré le plat. -rire-

Avec Caroline nous étions en train de manger nos repas respectifs tout en discutant lorsque Liam a réapparu et s'est joint à nous.

« Liam : Hey Amira comment tu vas ?

- Ça va bien et toi ?

Liam : Pareillement. J'suis heureux de voir que tu vas bien, ce n'est pas trop dur avec ton mari qui est en prison ? »

J'ai de suite regardé Caroline, je lui en voulais d'avoir étalée ma vie privée, elle avait parlé de ma situation à son petit ami et j'avais vraiment du mal à le digérer.

J'ai quand même tenté de ne pas perdre la face devant lui et j'ai préféré régler mes comptes avec elle quand il sera parti.

« - Je gère. »

Le semblant de sourire que j'avais puisé au plus profond de moi paraissait triste mais je tentais quand même de lui donner un minimum de crédibilité.

« Liam : Tu as toute mon admiration. Restes forte, tu es courageuse.

- Merci.

Liam : Il n'y a pas de quoi, c'est sincère. Je m'en vais moi, à plus tard peut-être.

Caroline : À plus.

- Salut. »

Il venait de quitter la pièce et mon regard se re dirigeait naturellement vers Caroline. Elle se mordillait la lèvre sûrement parce qu'elle s'était rendu compte de sa gaffe.

« - De quel droit tu t'es permise de lui en parler ? Tu sais très bien que j'ai horreur qu'on fasse part de ma vie privée à n'importe qui !

Caroline : Je suis désolée, je lui en ai parlé sans m'en rendre compte ce matin avant de venir te chercher ! Tu me connais je suis la reine des boulettes, je l'aurais jamais fais intentionnellement !

- Pff.

Caroline : Qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ? »