33. Tant qu'on respire on est dans l'histoire

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Maria était en train de demander les clés de sa chambre. Elle me suit où c'est comment ? Rien qu'en la voyant ici j'ai envie de la dbeh*.

Je finis quand même par retourner la tête vers Carlos qui était dos à elle. On était dans le hall et lui était assis sur le canapé face à nous.

« Carlos : Ah tiens, j'oubliais... J'ai fais venir Marco et Alejandro parce que demain je m'envole à Miami avec eux.

Adnane : Ah ouais pourquoi ?

Carlos : Pour le business, et comme on avait convenu que vous resteriez une semaine à mes côtés j'voulais pas vous retardez.

Adnane : Moi ça m'aurait pas déranger. -rires-

Carlos : -rires- Je vous laisse rentrer dans deux jours à bord de mon jet avec une invitée surprise, je compte sur vous pour garder un œil sur elle pendant mon absence. »

Carlos jète un œil sur son téléphone puis se retourne vers Maria. Il lui fait signe d'approcher. Elle donne sa valise à un homme pour qu'il la monte dans sa chambre puis elle vient vers nous. Carlos lui tapote une place près de lui et elle s'y assoit.

« Carlos : Je vous présente Maria, je pense que vous avez déjà dû la voir, elle travaille pour moi. »

J'ai fais les gros yeux, j'sais pas pourquoi mais je pensais qu'elle faisait parti de sa famille. C'est sûrement parce qu'elle vit chez lui. C'était peut-être sa pute finalement. On est resté en bas un petit moment puis on est tous partis chacun de notre côté. J'me suis enfermé dans ma chambre et j'me suis laissé aller comme un alcolo avec la pisse du diable* celle qui t'enfonce encore plus dans le hram.

J'ai fini par m'écrouler sur mon lit et je me suis endormi. À mon réveil j'suis allé voir Adnane dans sa chambre, on avait demandé les pass en double alors j'ai pu entrer sans toquer.

Ce gros lard il était allongé et il dormait la bouche ouverte. Je m'attendais à ce qu'il soit accompagné d'une mra, mais c'était pas le cas. Il était solo et ça m'a surpris, il doit réellement la kiffer la Carmen.

Je lui saute dessus pour le réveiller. Des fois on est pire que des gamins wAllah. Ce mec c'est vraiment comme mon frère, comme les trois autres hein, on s'est bien trouvé. On a pas le même sang mais au final on est tous les fils de la rue.

Il me crie dessus et on se met à rigoler à fond. Ça m'a fait plaisir d'rire un peu, en ce moment j'vais mal mais bon moi c'est Imran alors j'ferme ma gueule et j'encaisse tout seul.

J'étais venu le chercher pour qu'on aille prendre le petit-déjeuner ensemble. J'attends qu'il se douche vite fait et qu'il s'habille puis on descend au resto.

On s'assoit à une table et on passe notre commande. On mangeait tranquillement jusqu'à qu'on se mette à parler de Maria.

« Adnane : En sah je me demande ce qu'elle est venue faire ici.

- Moi je m'en fou, ce qui me fout le seum c'est que je vais devoir la supporter sur le chemin du retour.

Adnane : T'es mauvais. -rires- Mais crari j'me demande pourquoi elle travaille pour Carlito... J'savais pas que c'était une voyou.

- Non ça doit juste être sa pute.

Adnane : Bien vu, j'y avais pas pensé... Mais j'crois pas que ce soit ça. Carmen me l'aurait dit.

- Pas forcément.

Adnane : Ah bah tiens, y a Maria. Attends je l'appelle !

- Non, l'appelle pas !

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant