65. Plus on saigne et moins on s'aime

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« Nadjib : Sal fou j'ai cru que quelqu'un avait commis un meurtre. »

L'autre était en train d'se relever mais Adama l'a rattaché à sa chaise.

« Adama : Pourquoi tu l'as détaché ce con ?

- J'préfère quand c'est équitable. »

Juste voir sa gueule ça me mettait le démon donc j'suis remonté en haut.

Nadjib m'a suivit.

« Nadjib : T'es fou, t'es pas complètement rétabli il aurait pu...

- T'insinue quoi là ?

Nadjib : Détends-toi, j'te conseilles juste d'faire attention on sait jamais. »

Mohsîn nous a rejoint à son tour.

« Mohsîn : Plus fou que toi y a pas. T'as vu sa main ?

Nadjib : Elle a quoi sa main ?

Mohsîn : Il lui a pété, elle est toute gonflée et tout. Limite elle pendouille.

- Tant mieux, c'était le but. »

J'avais mal au niveau du thorax mais j'voulais pas leur dire.

J'suis monté à l'étage pour aller dans la salle de bain.

J'ai refermé derrière moi et j'ai soulevé mon t-shirt devant la glace.

J'avais pas mal pour rien parce que j'avais un gros hématome au dessus des abdos.

Ça m'a saoulé, j'suis ressorti de la salle de bain et j'ai avancé vers la cage d'escalier jusqu'à ce que j'entende des pas derrière moi.

J'vois que c'est juste Maria, je m'apprête à poursuivre mon chemin mais quand je me rends compte qu'elle sort de ma chambre et en plus en peignoir j'vois rouge.

Elle était déjà retournée à l'intérieur.

J'pousse la porte de la pièce qui m'sert de chambre quand j'séjourne à la villa.

J'crois que j'ai failli gerber quand j'ai vu la scène.

Je referme directement et prends les escaliers rapidement jusqu'à ce qu'on m'agrippe le bras.

« - Me touches pas crasseuse.

Maria : Mais Imran... Ce n'est pas ce que tu crois. Je... Heu...

- T'as pas d'explications à me donner, juste évites d'poser tes mains sur moi.

Maria : Je voulais seulement que...

- Tu voulais quoi encore ?!

Maria : Que tu sois jaloux, que tu souffres comme je souffre quand je te vois avec ta femme...

- C'est pas en couchant avec d'autres hommes sous mes yeux que tu me feras du mal. Arrêtes de t'humilier toute seule, je ne t'aime pas et je ne t'aimerai jamais Maria. Maintenant, pars loin et oublie moi. »

Je me suis retourné et j'ai poursuivi mon chemin. Je l'entendais sangloter mais qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ? Rien. Je ne l'aime pas, elle a changé le cours de ma vie avec tous ses mensonges. Elle devrait lâcher prise et m'être reconnaissante de ne pas lui avoir fait du sale.

Nasser descend à son tour.

« - La prochaine fois évites d'faire des cochonneries dans ma chambre. C'est dégueulasse.

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant