« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »

54. J'te parle d'une créature de rêve

Je passe prendre ma mra et on rentre tout les deux à la maison.

J'vais directement me doucher.

Lorsque je sors de la salle de bain, je vois que madame est toujours habillée.

« - Tu vas où ?

Amira : Tu voudrais pas qu'on sorte un peu ? Ça fait longtemps qu'on a pas passé du temps tout les deux.

- Tu veux pas qu'on sorte un autre jour ? J'suis crevé là.

Amira : Pfff, tu fais même pas d'efforts ! »

Elle avait décidé de bouder alors j'ai craqué et je lui ai dis que j'allais me préparer. C'est vrai qu'on sortait pas souvent à deux, je voulais lui faire plaisir pour une fois. Même si on revenait de Thaïlande...

À cet période de l'année, une grand fête foraine était ouverte jusqu'à minuit sur Paris. J'ai décidé de l'emmener là-bas, j'sais qu'elle kiffe les manèges.

Je vais enfilé un jogging histoire d'être à l'aise, je met un petit polo et une veste puis j'enfile mes pompes et je vais rejoindre ma femme dans le salon.

« - Habilles-toi confortable.

Amira : C'est déjà le cas. »

On prend la route en direction de la fête foraine, elle était plus excitée qu'une gamine à l'idée de faire des manèges.

À l'entrée on se fait contrôler, bon déjà j'aime pas les trucs comme ça mais comme c'est pour tout le monde je dis rien. Arrivé au tour de Amira je vois que c'est un homme qui s'apprêtait à la fouiller. J'ai vu rouge.

« - Eh eh, tu fais quoi là ?

Keuf : Mon travail.

- La touche même pas je rigole pas ! Tu crois j'suis con ?

Keuf : Parle moi autrement.

- M'zehef pas et appelles ta collègue mais toi évites d'poser tes sales mains sur elle !

Keuf : Tu veux que je t'embarques pour te remettre les idées au clair ?

- Ferme ta gueule clochard, tu veux que toute la ville sache que t'es un dalleux ? »

Le ton montait entre nous deux alors y a une de ses collègues qui est arrivée pour apaiser la situation.

Elle nous a laissé entrer et s'est excusée pour le comportement de son collègue.

Ça m'a grave mis les nerfs, il a cru on était des incultes et qu'il allait tripoter ma femme sous mes yeux comme si c'était normal. Avant de jouer le condé qu'il rapprenne les règles de son foutu taf ce bouffon.

J'attrape fermement la main d'Amira et on marche à la recherche de ce qu'elle voudrait faire.

Je sentais que son enthousiasme avait disparu, elle a sûrement pas apprécié mon comportement mais elle n'a rien dit. Et heureusement parce que je suis loin d'avoir tord.

On approche d'un stand, ça sentait grave bon et j'avais faim du coup je lui ai dis qu'on allait manger quelque chose !

Pour madame c'était des chichis au Nutella une vrai enfant celle-là, j'ai pris la même chose pour la suivre dans son délire.

On est allé s'asseoir à l'écart dans un coin tranquille.

On mangeait en rigolant, parce qu'après avoir mangé tout les siens elle se mettait à me voler les miens.

« - Bagra va, t'as toujours faim toi !

Amira : Eeeeh ! Mais je suis pas grosse moi.

- Lèves-toi que je vois ça. »