40. Dites au désespoir qui prend la confiance que ma chance est juste en retard

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Alors que je m'apprêtais à ressortir, je l'ai vu passé le seuil de la porte. Il a souri en me voyant.

« Nicolas : Oh le top, t'as ramené un kebab !

- Toujours, ça devient un rituel. -rires-

Nicolas : Toi tu veux que ma brioche prenne de l'ampleur... -rires- »

On a d'abord mangé avant que ça refroidisse. Ensuite, on a parlé de notre "futur" entreprise, certes pour le moment c'était qu'un projet, mais il avait réussi à me convaincre de tenter le tout pour le tout. On avait rien à perdre dans cet histoire, si ce n'est de l'argent hram...

On faisait les comptes de ce qu'il nous fallait financièrement pour parvenir à nos buts. Nicolas voulait absolument racheter les locaux de son ancienne entreprise qui se trouvait autrefois en plein Paris... Ça s'avérait difficile, parce qu'il fallait y mettre le prix et bien que l'argent ne soit pas un problème, les soupçons sur leur provenance en était un.

Je ne savais comment lui dire, donc j'ai appelé un mec qui fait des faux papiers, pour qu'il me fasse une sorte de faux testament histoire de dire que j'aurais hérité d'un oncle du bled si jamais ça tourne mal. Même si je préférerais que ça n'arrive pas, mais il vaut mieux avoir un plan B. On est à l'abris de rien. Une fois cette facette réglée, je retourne rejoindre Nico.

« - C'est réglé pour l'argent.

Nicolas : T'es tenace toi, tu ne recules devant rien. T'as la solution à tout.

- Faut croire. -rires- »

Je lui apporterai un peu plus tard. Il avait l'air fatigué par sa journée quand même donc je l'ai laissé dormir et je suis rentré au quartier.

Dehors en passant devant chez Nadjib, en bas du hall se trouvait deux/trois mecs que je connais. J'vais leur serrer la main.

« Un des mecs : Vous vous faites plaisir ce soir ou quoi ? On a vu deux gazelles montées chez Nadjib !

- Quoi ? Nooon ! Même pas... »

J'étais énervé aucune discrétion, du coup je monte chez lui en colère. Adama m'ouvre la porte, je rentre en prenant sur moi pour ne pas les insulter.

Maria me sourit, elle m'a encore plus énervé celle-là ! J'lui ai lancé un regard noir. J'ai réuni tous les mecs dans la chambre de Nadjib.

« - J'peux savoir pourquoi la moitié du tieks* a vu vos meufs là ?! »

Adnane m'a lancé un sale regard, je disais tout ce qu'il me passait par la tête vu que j'étais énervé. Ça lui plaisait pas du tout.

« - Le but c'était d'être discrets ! Si on les remarque ici, ça peut vite virer à la galère donc faites attention ! Carlos il tient à ses petites.

Adama : T'inquiètes pas wesh, on gère tout.

- J'espère. »

J'allais m'en aller, je voulais pas resté plus longtemps, je comptais bien esquiver Maria... Je ne la supporte pas.

J'ai eu le temps de descendre les escaliers jusqu'à ce que je reçois un appel. C'était Adnane. Je décroche.

« - Ouais ?

Adnane : Tu peux remonter deuspi ?

- Pourquoi ?

Adnane : T'inquiètes, juste deux minutes. »

Comme il me l'a demandé je suis monté. Il m'a ouvert, il voulait que je le suive dans une pièce à l'écart et c'est ce que j'ai fais.

« Adnane : Je crois que je vais demandé à Carmen de rester ici... »

« J'ai sombré mais tu m'as illuminé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant