L'annonce

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Cela faisait déjà 30 mn qu'Alice était installée à son bureau et toujours aucune nouvelle de Noa, Victor fouillait lui aussi l'ancien dossier de Vincent Lamarque pour y trouver peut être une piste, une orientation sur les lieux où Vincent Lamarque pourrait se cacher ... Alice espérait qu'il n'ait pas encore eu le temps de quitter le pays ... elle était inquiète surtout que, de plus en plus, elle pensait qu'il avait pu tuer Thomas et qu'il pouvait être prêt à tout.

Alice : Victor, vous pensez que j'ai pu me tromper à ce point-là ?

Victor : vous trompez pourquoi, Mme le juge ?

Alice : à propos de Vincent Lamarque ... vous pensez vraiment qu'il aurait pu tuer Thomas Martin ?

Victor : il avait la possibilité, maintenant le faire c'est tout autre chose .....

Elle était replongée dans ses pensées, lorsque la porte de son bureau s'ouvrit, c'était Fred

Fred : bonjour Victor, Mme le juge ....

Victor : Bonjour Commandant, vous tombez bien, je suis sûr que votre œil extérieur à l'affaire va nous être très utile ....

Fred se dirigeant vers le bureau d'Alice, il se pencha vers elle, lui passa la main dans le dos tout en déposant un baiser sur son front.

Fred : toujours cette affaire, Mme le juge ? Du nouveau ?

Alice : oui, des faits nouveaux ... Vincent Lamarque s'est enfui avec sa fille, et j'ai appris que le jour de la mort de Thomas, ils s'étaient disputés, Thomas lui avait appris que c'était lui le père de la petite ....

Fred : effectivement, ça peut rendre fou. Bon, par contre, j'ai une question qui n'a rien à voir avec tout cela : il est 13h, est ce que vous avez mangé, Mme le juge ?

Alice : je n'ai pas eu le temps et là, j'attends le kiné

Fred appuyant sur le dossier du fauteuil d'Alice le fit pivoter de façon à ce qu'elle se retrouve face à lui, il la prit par la main, la fit se lever et se tournant vers Victor

Fred : Victor, j'emmène Mme le juge jusqu'à la cafétéria, elle ne doit surtout pas rester sans manger, je l'emmène donc grignoter un p'tit truc, si son rendez–vous arrive, vous le faites patienter.

Victor : vous avez entièrement raison, commandant, et ne vous inquiétez pas pour Mr Vanieck, je m'en charge !

Alice : et moi, je n'ai pas mon mot à dire ?

Fred : non !

Il la poussa doucement vers la porte et ils partirent vers la cafétéria, une petite demi-heure plus tard, Alice et Fred firent leur retour dans le bureau d'Alice, ils plaisantaient en rentrant dans le bureau d'Alice, Fred avait même apporté un café pour Victor.

Fred : vous voyez, Mme le Juge, vous avez eu le temps de manger et votre rendez-vous n'est pas encore arrivé !

Alice : c'est vrai, commandant, vous aviez raison, merci de m'avoir forcé la main à faire une pause.

Fred se tournant vers Victor,

Fred : pas d'appel de Noa, pas de nouvelles de Lamarque et de la petite

Victor : non, rien du tout, Commandant

Fred : ah merdeeeee, plus ça dure et moins c'est bon, il pourrait être loin déjà.

Alice : mais, il ne devrait pas lui faire de mal, c'est sa fille quand même !

Fred : vous savez, Mme le juge, lorsque l'on risque de perdre ce que l'on aime, on peut être prêt à tout ...si on devait me prendre mes enfants, je ne sais pas ce que je serais capable de faire ....

La vie continue .....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant