La vie continue .....

Repos

Alice : si tu veux y aller maintenant, Fred, n'hésite pas.

Fred : non, mon amour, je vais avec toi chercher Paul, j'ai envie de passer un petit moment avec lui, avec vous.

Elle passa sa main autour de sa taille en lui souriant.

Alice : ok.

Ils arrivèrent à l'école, récupérèrent Paul, puis pour le goûter, ils allèrent s'installer au parc. Fred et Alice, installés sur un banc, regardaient le petit qui jouait dans le parc .... Ils seraient bien restés là loin des soucis, loin des pleurs de Juliette. Mais, malheureusement, le devoir les rappelait bien vite, Alice rappela Paul et ils repartirent tranquillement jusqu'à la maison, Paul avait bien du mal à quitter Fred, une fois de plus, il était en larmes.

Fred s'agenouilla dans le couloir pour se mettre à la hauteur de Paul

Fred : mon Paulo, tu es un grand ?

Paul (tout en reniflant) : oui

Fred : alors, ce soir, je te confie maman et Juliette, tu vas prendre soin d'elles. Je vais partir travailler et c'est toi qui va être le grand de la maison à ma place. (Chuchotant à son oreille) : tu surveilles bien maman et les bébés !

Paul regarda Fred sans trop comprendre ce qu'il lui disait

Fred : eh oui, mon grand, chutttt c'est un secret, mais, tu vas être le grand frère de 2 bébés, c'est beaucoup, faut vraiment que tu sois un grand garçon très, très fort ... .

Paul sourit à son père, oubliant le chagrin ....

Paul : chuttttt, c'est un secret.

Fred, enfin rassuré, pouvait partir travailler, il passa embrasser Juliette dans la chambre ..... Puis il revint vers Alice.

Fred : j'y vais, mon amour et j'espère bien que ce sera la dernière nuit ... c'est vraiment trop dur de vous laisser tous les soirs comme cela.

Ils s'enlacèrent et s'embrassèrent de longues minutes avant que le téléphone de Fred ne vienne les interrompre.

Alice : allez file.

Elle le poussa doucement vers la porte. Le regarda s'éloigner dans le couloir et monter dans l'ascenseur. Elle referma la porte dans un long soupir. Pour elle aussi le moment était dur surtout qu'elle s'inquiétait, elle savait qu'il n'avait qu'une idée : innocenter Max même si cela devait être au détriment de sa concentration sur cette enquête. Elle espérait de plus en plus que ce travail de nuit se termine, qu'ils puissent reprendre leur travail en duo et surtout qu'ils puissent aider Max.

Fred en arrivant à la brigade se dirigea vers le bureau de Beaugrand.

Fred : Pierre, tu voulais me voir ?

Beaugrand : oui Fred, je pense que cette nuit va être la dernière .... Apparemment, ils ont reçu de la marchandise cette après–midi et l'échange doit se faire cette nuit, on va les prendre en flag .... J'ai réussi à avoir des renforts enfin léger, une équipe de 5, plus toi et ton lieutenant et mon équipe de 8. Je te laisse la gestion de l'équipe sur l'arrière et je m'occupe de devant. Bon, attention à toi et à ton équipier, ces gars sont dangereux ..... On se retrouve demain matin pour le débrief .... On reste en contact bien sûr.

Fred : ok, tu as une idée du nombre ?

Beaugrand : je pense qu'il devrait y avoir au moins une quinzaine d'hommes .... Notre flic infiltré doit me rappeler tout à l'heure pour une dernière mise au point, je te tiens au courant si il y a de nouvelles infos. Eh Marquand, tu ne prends pas de risque, je ne veux pas devoir annoncer de mauvaises nouvelles à ta juge.