Fred diminué

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Fred continua à grommeler tout seul, il était en colère après lui-même, il savait que ce n'était pas le moment, il avait besoin d'être à 100%

Alice avait quitté la chambre, elle était partie préparer le petit déjeuner .....

A contre cœur, il finit par accepter la décision d'Alice, il n'était de toute façon pas en état de marcher ... il se réinstalla sur le lit, se cala contre les oreillers et se laissa aller doucement jusqu'au retour d'Alice avec le plateau.

A peine avait – elle franchi le seuil de la chambre

Fred : il va bien falloir que je me lève et que je marche quand même

Alice : on verra cela tout à l'heure, pour le moment, tu peux rester un peu allongé.

Dès qu'elle arriva à sa hauteur, il attrapa son visage, l'embrassa tendrement

Fred : excuse-moi, pour tout à l'heure .....

Ils déjeunèrent en amoureux, collés l'un à l'autre, mais Fred ne sentait pas la douleur diminuer bien au contraire ....

Alice : Fred, tu as vu l'état de ton genou, il ne désenfle pas .... Tu es sûr que tu vas pouvoir marcher ?

Fred : il va bien falloir .....

Joignant le geste à la parole, il se leva ... difficilement il se dirigea vers la salle de bain ... prenant appui sur les meubles, les murs ... Alice le regardait, elle avait mal pour lui mais elle savait aussi qu'il était inutile de dire quelque chose, ce bel italien n'en ferait de toute façon qu'à sa tête ....

Une fois douché, il revint dans la chambre pour s'habiller, juste vêtu de sa serviette, il ne s'était même pas essuyé, voulant éviter de rester trop longtemps debout ... il cherchait toujours à dissimuler la douleur. Il marchait avec difficulté...

Alice ne pouvait se retenir plus longtemps.

Alice : Fred, tu ne peux pas rester comme cela ... il faut consulter un médecin

Fred : pourquoi faire, c'est juste un gros bleu ?!

Alice : à mon avis, c'est un peu plus qu'un gros hématome ....vu la douleur ... et l'état de ton genou ....

Au moment où Alice finissait sa phrase, le genou de Marquand vacilla, il eut le bon réflexe de se rattraper au lit pour ne pas tomber ....

Alice : tu vois ... tu ne pourras pas tenir la journée comme cela ....tu peux dire de moi que je ne suis pas raisonnable, mais tu n'es pas mieux ... même Paul fait moins l'enfant que toi .....De toute façon, que tu le veuilles ou non, j'appelle le docteur ....

Fred finit par se résigner, la douleur était trop forte, il se posa sur le bord du lit, furax contre lui-même .....

Fred : mais quel con ... ce n'est pas possible !

Alice : Fred, ça peut arriver à tout le monde ... ce n'est peut-être pas bien grave, mais il vaut mieux consulter et avoir un avis médical ... ; peut être qu'une pommade, un bon anti – douleur seront suffisants .....

Elle avait pris son téléphone, et composait le numéro du médecin de famille, celui qui suivait encore aujourd'hui Jacques et qui avait déjà suivi Paul, lorsqu'il était malade chez son grand père .....

Alice raccrocha satisfaite .....

Alice : voilà, il va passer avant de se rendre à son cabinet, il devrait être là rapidement ... il habite à 2 pâtés de maison .....

La vie continue .....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant