chapitre 64

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- Sérieusement ?

Stupéfaite, j'observe la voiture, puis Dylan et encore la voiture... Dylan... Jusqu'à ce qu'il m'informe en souriant :

- Je l'ai payée avec l'argent du braquage de la banque de Christian, donc... elle est à toi.

Je suis surprise de l'aisance avec laquelle il parle de cette période de sa vie. Mais je ne peux qu'en être ravie. Ça veut sûrement que notre relation se renforce et que la confiance règne. Waou...
Dylan me tend ses clés en haussant les sourcils de façon suggestive, je les prends et regarde le logo qui ressemble à une espèce de grosse virgule rouge ou une flèche arrondie qui pointe vers le haut, je ne sais pas trop.

Je ne peux pas accepter ce cadeau

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Je ne peux pas accepter ce cadeau. C'est bien trop cher pour qu'il me l'offre en simple gage de bonne volonté. Je n'arrive toujours pas y croire. L'éventualité me rattrape :

- Je n'ai même pas le permis.

Il lève les yeux au ciel.

- Tu le passeras. Ne trouve pas d'excuse pour refuser ce qui est à toi.

- Elle n'est pas vraiment à moi. Plutôt à Christian.

Il a raison. Je trouve des excuses pour refuser ce cadeau absolument ma-gni-fique. Qu'est ce que je peux bien faire d'une voiture hors de prix à dix sept ans ?

- Tu préfères que je la donne à Christian, alors ?

Il sourit en coin, convaincu de ma réponse.

- Non, non.

Je souris un peu et cours les quelques malheureux mètres qui nous séparent pour faire un bond et me jeter dans ses bras. J'accroche mes bras à son cou et enroule mes jambes autour de sa taille. Il sourit sincèrement puis me retient de ses bras sous mes fesses. Heureusement pour moi.
Je reste quelques secondes à contempler son visage qui est encore très légèrement bleu au niveau de la mâchoire. Dieu merci, son hématome ne l'empêche par d'être beau.

- Ça te fait plaisir ? Ses yeux sont remplis d'espoir.

- Énormément. Mais tu as quoi toi, comme voiture ?

Il me lâche doucement tout en gardant ses mains sur moi pendant que mes pieds touchent la surface de la terre.

- J'irai chercher celle de mon père.

Je n'aurai pas du poser cette question, pour ne pas plomber l'ambiance. Trop tard.

- Merciii, bébé, je crie avant de lui faire un baiser chaste.

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