Chapitre 15

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Rien n'est que douleur et paralysie. Je souffre physiquement, mais le pire est que je ne sais même pas ce qu'il m'arrive. Je n'arrive pas a ouvrir les yeux et cela me tu. Je ne sais ce qu'il ce passe mais la seule chose qui me permette de savoir à peut prêt où je me trouve est cette odeur.

Cette odeur de désinfectant et de propre qui pour moi est tout sauf agréable. Ça sent l'hôpital...

Quelques bribes de souvenirs me reviennent. Une chanson qui se finis, un camion me percutant de plein fouet puis plus rien. Rien a part rien. Un trou noir béant dans ma tête qui me fais mal.

Et quand j'y pense, j'aurai pu mourir lors de cet accident. Mourir seulement a cause dune simple engueulade... J'aurai gâché ma vie pour lui... Lui...

Je n'arrive pas a savoir pourquoi je me suis énervée alors que je ne l'aime pas. Non je ne l'aime pas, c'est une certitude. La seule chose que j'arrive à éprouver à son égard n'est que de de la haine.

Je me demande ce qu'il m'arrive et ce que j'ai. Mes yeux me brûle et je ne sens plus mes jambes. Cela me terrifie ! Ai-je perdu l'usage de mes jambes !? Je commence a hurler intérieurement. Je dois ouvrir ces putin de yeux pour me voir ! Je lutte, mais j'y arrive... Je m'habitue doucement a cette lumière blanche qui me crève les yeux. Je me focalise sur mes jambes... Elles sont emplatrées.... Je... Je commence a pleurer et mes yeux me brûle de plus belle. J'essaie de crier... J'essaie mais rien y fais... Je n'arrive pas... Jessais aussi de bouger mes bras... Impossible... Mes bras sont là, inertes.. Pleins de seringues plantées dedans.

Un cri m'échappe. C'est plus un gémissement animal qu'autre chose... Je m'effraie moi même. Mais comment je vais faire ? Ma vie ? Ma famille ? D'ailleurs est elle au courant ? Et si oui sont ils venus me soutenir ? La seule chose que j'arrive a faire c'est de pleurer.

J'aimerai attirer l'attention d'un docteur ou d'une infirmière. Mais rien y fait je n'arrive pas a bouger ni parler. Au bout de ce qui me semble une éternité, un homme habillé en blanc entre dans la salle. Il farfouille dans des papiers et vient éteindre mon électrocardiogramme sans même le regarder. Je me demande qu'il fait. Il ne me regarde même pas. Comme si j'étais invisible. Mais ... Quest ce qu'il ce passe merde !!!

"- Hannnnn..."

Je gémis de toutes mes forces. L'homme se retourne les yeux écarquillés. Je le voit sortir de la pièce au pas de course. Mais ? Je lui est fait peur où quoi ? Qui était il ? Pendant mes interminables interrogations, Je vois l'homme entrer dans la pièce suivi de deux infirmières et trois autres docteurs. Ils se mettent autour de moi et l'observent comme si j'étais un extraterrestre. Cela magace au plus haut point.

"- Mademoiselle ? Pouvez vous parler ? "

Je regarde avec des yeux rond et essais de faire non de la tête. Au lieu de ça j'entends mes vertébrés craquer affreusement.

"- Je suppose que non..."

Ah il a enfin compris ce con ! Ils se regardent tous a tour de rôles avec des yeux écarquillés comme des soucoupes. Un docteur a la peau chocolat au lait s'approche de moi de son visage doux et sympathique.

"- Bonjour Kessy... Tu as été victime d'un horrible accident de voiture. Je vais t'expliquer ce qu'il t'arrive mais ne panique pas s'il te plait. Tes jambes sont on espèrent temporairement paralysées. Les os de tes bras ont été fissurés. Tes vertèbres se sont déplacées de quelques centimètre et du coup si tu ne peux pas bouger c'est normal. Tout va s'arranger ne t'en fait pas... Je sais, c'est difficile à avaler mais tu peux surmonter ça. Tu es une miraculée Kessy tu étais déjà morte a nos yeux. Tes parents sont à l'accueil et pensent que tu es décédée donc j'ai une bonne nouvelle a leur annoncer. Tu m'excusera je te laisse avec deux de mes assistantes."

Les quatre docteurs quittent la pièce me laissant seule avec les deux infirmières. Une est grande et blonde me rappelant tout a coup Anna. J'essaie de faire abstraction et observe la seconde qui est petite ronde et brune aux cheveux bouclés. Elle me ragarde tendrement. Elle s'adresse a moi.

"- Bonjour ma chérie. Je pense que tu voudrais regarder ton visage pour te rassurer ?"

Elle me met un miroir en face du visage. À part un platre sur mon nez cassé et deux bleu mon visage n'est pas défiguré. Je suis contente même si vu les circonstances, ce n'est pas vraiment le moment pour le dire.

Mon ColocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant