Mon Coloc

Chapitre 7

"- Kessy je voudrais te parler. Alors que je m'apprête a rentrer dans les vestiaires, Mme Ferz m'interpelle.
-Oui.
-Tu pourrais aller loin Kessy tout comme ta tante. Tu as cette chose en plus qui te démarque des autres. Cette confiance, cette fierté. Tu peux faire carrière dans la mode, cela ne fait aucun doute. Mais tu as ce charisme que dégagent les grands acteurs. Tu devrais essayer le théâtre...
-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée... Je ne veux pas m'éparpiller.
-Kessy, ouvre toi, c'est une chance d'avoir tes capacités . Exploite les le plus possible. J'ai l'impression de revoir le jour où j'ai dis ça à ta tante. Le même discours. Et vois ce quelle est devenue.
-Je verrais, pour l'instant j'ai mon but et ça me suffit.
-Comme il te plaira."
Sur ce je me retourne en quête de me rhabiller. Je commence à avoir froid. Je ne suis pas rassurée d'avoir laisser mon téléphone sans surveillance. Je vois déjà toutes les filles se ruer vers la sortie pour manger. Je rentre dans les vestiaires pressée moi aussi. Je remet mon pantalon et mon débardeur. Je lace mes chaussures et met mon manteau. Je range mes affaires. C'est au moment de sortir que j'entends encore des rires et presque imperceptiblement des bruits de pleurs. Je claque la porte pour faire comme si j'étais sortie. Je m'approche à pas de loup de la cabine de douche d'où proviennent les bruits.
"-Vanessa... Tu vas enlever ta candidature au club de mannequin, tu m'entend ? Je reconnais très clairement la voix d'Anna.
- C'est mon rêve ne m'enlevez pas ça je vous en pris... Les pleurs redoublent.
- Ce que tu es égoïste ! Toutes mes amies sont affectées sauf une et je veux qu'elle prenne ta place. Ce que je fais est une marque d'amitié. Mais bien sûr tu ne peux pas savoir ce que c'est. Tu n'a pas d'amis ! J'entends plusieurs rires. De mon côté, je suis en train de bouillir. Je n'aime pas l'injustice et encore moins les mauvaises personnes.
- Je... Je...
- Je t'en pris ferme la ! Les gens pauvres n'ont pas le droit à une place ici. Si tu ai ici grâce à ton talent sans avoir payer, c'est que les membres de détections pour cette université avait de la merde dans les yeux! Regarde toi ! Le monde des stars est un monde cruel et sans pitié. Et toi tu n'es rien..."

Je ne laisse pas cette vipère continuer son monologue et ouvre la porte dans un fracas pour attraper la première tignasse de cheveux blonde que je vois. Par chance ce n'est pas celle de Vanessa, je vois d'ailleurs que Vanessa est la fille blonde qui m'avait sourie. Un cri retenti. Celui d'Anna.

"- Lâche moi sale pute !"

Je suis outrée de ce qui sort de sa bouche. Du venin. Pur et dur. Je rapproche ma bouche son oreille.

"- Retournement de la situation à ce que je vois... Je vais te faire ravaler tes paroles petite merde."

Elle essaye de l'attraper les cheveux elle aussi sauf que je l'a projette par terre comme une vulgaire serpillère qu'elle est. L'élément de surprise, c'est ça ma force. Lorsque je l'ai attraper, elle était de dos. Jamais tourner le dos à l'ennemi, ni a une porte. Je me retourne et vois deux copines à Anna choquées.

Bizarrement elle ne font rien. Elle n'essaient pas de défendre leur "amie". Les lâches ! Elles essaient néanmoins de relever Anna après un long temps de réaction. Elles l'a font sortir du vestiaire alors qu'elle se remet de ce que je lui est mis.

Je suis moi même étonnée de ce qui c'est passé. Je ne me suis jamais battue. Je me reprend lorsque je vois Vanessa recroquevillée dans un coin de la douche encore en sous vêtements le visage levé vers moi rougis par les pleures.

Je m'accroupis à ses côtés puis lui caresse les cheveux tandis qu'elle se calme. Je ne dis rien. Elle se lève et se rhabille. Elle range ses affaires. Je l'a vois se rincer le visage et se mettre de la poudre et du mascara.

Elle ne me remercie pas, ce qui m'irrite un tantinet. Je l'attend vers la sortie des vestiaires. Portant lorsqu'elle arrive à ma hauteur, elle me prend les mains. Me les serre sans retenue. Puis me prend dans les bras. Son contact me fais sourire.

"-Merci...
-C'est normal, tu ne vas pas te desinscrire j'espère ?
-Non je ne crois pas.
-Bien... Ça te dirais de manger un bout?
- Je n'ais pas de quoi payer...
- Ce n'ai pas un problème."

Nous mangeons ensemble dans la crêperie qui me ferait de l'œil. Je lui fais part de mon avis sur sa démarche. Elle semble flattée et me renvois le compliment.
Elle est gentille, c'est une fille simple qui à l'air digne de confiance. Elle est dans le groupe 7 aussi. Je vais pouvoir passer du temps avec elle. J'ai peut être enfin trouver une copine ou peut être une amie.

Je m'absente quelque minutes au toilettes. Je sors mon téléphone et vois que Jaden à répondu à mon message. Je l'ouvre avec empressement.

J: Je ne connais pas de Kessy.

Au moment où j'ouvre ce message ma tête ne doit pas être jolie à voir. Je me dépêche de lui envoyer avec rage.

K: Jaden ce n'est pas drôle, je m'en veux et toi tu prend ça à la légère!

La réponse ne se fait pas attendre.

J: M'en fou.

Je pousse un cri de rage perceptible de l'autre côté de la planète. Puis range mon téléphone dans mon sac pour éviter de l'éclater contre quelque chose. Je revient à la table d'humeur massacrante.

"-Vanessa je te ramène à l'université, je ne me sens pas bien je vais rester dans mon appartement cette après-midi. Tu me garde une place à côté de toi ok?
- Bien sûr et merci beaucoup pour ce repas.
- Je t'en pris c'est rien du tout."

Je l'a raccompagne puis conduit jusqu'à je ne sais pas où. Je ne sais même pas combien de temps j'ai roulé. Deux heures, trois heures, tout ça m'est égale. Comment ose il me parler ainsi ! Je ne comprend pas ! Et sa copine que j'ai agressé... Ça ne va pas en s'arrangeant. Nous sommes Mardi. Cela fait presque 1 semaine que je suis là et j'ai déjà envie de tuer plus d'une personne. Je me rend compte par contre que je me suis perdue. Je m'arrête sur le bas côté. Je vais sortir un peu ça va me faire du bien.

J'élève ma doudoune et marche dans un champs de blé. Le vent me fouette le visage et me calme. Après quelques minutes de tranquillité, je me résous à rentrer. Je vais devoir affronter le face à face.