MALÉDICTION PARTIE 27

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- On peut se tutoyer si tu ne vois pas d'inconvénient. J'aimerai être à l'aise pour pouvoir aller jusqu'au bout.
- Oui tu as raison. Mais si tu trouves que tu n'es pas à l'aise, fais-le moi savoir. Je ne veux pas te forcer à faire quoi que ce soit. Nous sommes deux adultes consentants et je veux que les choses aillent naturellement entre nous.
- Si si ça viendra, je t'assure que je ne suis pas insensible à ton charme. Tu es assez bel homme et j'avoue que beaucoup aimeraient être à ma place en ce moment. Je vais m'efforcer, je ne suis pas une prostituée certes mais la proposition m'est assez alléchantes et je crois que ça pourrait changer ma vie.
- Ok si tu le dis. Veux-tu commander quelque chose Corine?
- Oui oui, je prendrai un double martini blanc avec glaçons et citron.
- Voudrais-tu grignoter quelque chose?
- À vrai dire je n'ai pas trop faim mais j'aimerais prendre des beignets de crevettes.
- C'est assez leger pour toute la nuit. Je te préviens que la nuit sera très longue et tu as intérêt à bien charger tes batteries.

Elle éclate de rire avant de commander en plus une salade d'avocat au thon, un steak grillé à la sauce poivre accompagné des frites. J'appui sur l'intetphone pour dire à Sybille de nous les servir ici même dans la suite. Je n'ai pas envie que Kadidja me voit avec Corine parce que dans un avenir très proche, je la présenterai Samantha la femme de ma vie. Je ne veux pas qu'il y ait de confusion quelconque.

Corine est assez belle fille, clair de peau mais un peu courte de taille par rapport à Samantha. Elle est bien bâtie mais avec des petits seins. Je ne sais pas ce que j'aime en elle, en toute franchise rien en elle ne m'attire mais j'ai seulement besoin d'elle pour briser la barrière qui me retient peisonnier jusque-là.

Tout va très bien dans ma tête, la journée d'aujourd'hui a encore été plus riche en émotion. Le procès a bel et bien eu lieu et l'audition de maman venait à point nommé pour condamner Sabine qui écope de 5 ans d'emprisonnement pour non assistance en danger, complicité et plusieurs autres chefs d'accusations dont l'escroquerie. Albert et Solange ont été quant à eux condamné tous les deux à 20 ans de prison pour homicide commis avec intention de donner la mort.

Juste après cet épisode de victoire, nous nous sommes rendus à la maison pour constater les pertes. Tout était intact, sauf le coffre fort qui a été forcé mais apparemment il n'y avait que des documents importants, les actes de naissance y compris celui de Georges sauf celui de Ahmed qui est né au Maroc, une copie du testament que j'ai lu et relu encore. C'est là que je comprend certaines parties. Là-dedans, papa parle de moi à la deuxième personne du pluriel, comme s'il me vouvoyait. Je me suis longtemps douté sur l'originalité de xe testament mais là je comprend qu'il parlait de Georges et moi.

Il y a quelque part où il a même mentionné le nom Georges, mais j'étais loin de me douter que c'était mon jumeau. Il s'appelle Georges Antoine Makosso et moi Antonin Geofrance Makosso. Quel jeu de mot! Bravo papa, tu as su emmener ton secret jusqu'à la tombe, heureusement que Dieu ne dort pas et il a fait que je retrouve ma mère et mes deux frères. Sinon je ne sais pas ce que je serai devenu à ce jour.
- On sonne à la porte. Me signale Corine toute timide.
- Appelles-moi Tony. Brises cette glace ma chérie, c'est vrai que je ne suis et ne serai pas ton petit ami mais faisons tout comme pour le moment.
- Ok Tony.
Je me lève pour laisser entrer Sybille avec la commande. Je ne mangerai pas pour avoir déjà dîner mais je me contenterai d'un Gin Compari pour booster ma libido. J'ai très peur que ça ne marche pas mais je croise les doigts.
- Je te laisse manger Corine. Je dois aller souhaiter bonne nuit à ma mère avant qu'elle ne débarque ici. Elle est juste dans la suite au fond du couloir. Mets-toi à l'aise et fais comme chez toi.

Elle me fait juste un ok timide que j'entends alors que je me trouvais déjà vers la porte. Je frappe à la porte et j'entends c'est ouvert depuis l'intérieur. Ma mère était assise sur le lit et son frère jumeau dans le canapé en face. Tous les deux parlaient en arabe avant de se taire en me voyant.
- Khaled, tu es arrivé quand?
- Je ne suis jamais parti, j'étais là mais sans être là.
- Tu me fais peur là.
- Non t'inquiète, j'étais au Cameroun et je viens d'arriver ce soir à la demande de ta mère qui ne se sentait pas bien.
- Mais pourquoi tu ne m'as rien dit maman? Dis-je en me tournant vers elle. Elle est toute triste avec des yeux enflés, signe qu'elle a beaucoup pleuré.
- Tony, tu es si fragile et j'ai peur de te briser avec mes soucis. Ne t'en fais pas pour ton oncle, il a assez de moyens pour se déplacer à tout moment. La preuve, dès que je l'ai appelé, il a fait ses valises.
Je m'asseois sur la chaise et les regarde tous les deux. C'est fou ce qu'ils se ressemblent les deux. De nos trois, c'est Ahmed qui a tout pris d'eux.
- Vous parliez de quoi en langue?
- J'expliquais à ton oncle le déroulement du procès. J'avais envie d'en parler pour me libérer.
- Et donc c'est juste pour ça que tu as fait venir mon oncle dare dare?
- Eh oui, lui c'est mon confident, je ne fais jamais rien sans avoir son avis.
- Je comprends!
- Tony, juste après le mariage de ton frère, nous irons tous en France rencontrer votre grand-père. Il tient à vous voir tous avant de mourir. Me dit Khaled.
- Ah bon? Ce n'est pas trop tôt!
- Laissons à Dieu le rôle de maître des temps et des circonstances. Nous ne sommes que des humains. Réplique Khaled.
- C'est tellement facile à dire.
- Ne compliques plus rien Tony, on a pas besoin de ça maintenant. Ta mère a aussi sa part d'héritage à récupérer.

Nous parlons de tout et de rien juste avant que je ne me souvienne que j'avais laissé quelqu'un dans la chambre. Je prends congé d'eux après avoir embrassé et serré ma mère dans mes bras.

J'arrive dans la chambre où un beau spectacle m'attendait. Corine s'est mise complètement à poil et est venue me sauter dessus tout en m'embrassant. Elle a des mains tellement habiles que je commence à me sentir à l'étroit dans mon pantalon. Sa peau si soyeuse me donne encore envie rien qu'au contact.

Tout d'un coup, elle se met à genou et m'ouvre la braguette. Dieu merci, Anatole est debout, droit comme une arme. Elle me taille une de ces pipes, waouh, je suis si content de retrouver mon corps. Cet accident m'a donné la peur de ma vie, plus jamais je ne m'emporterai à ce point.

Pendant qu'elle me fait la pipe, je ferme les yeux et j'essaye de m'imaginer dans les bras de Samantha. Corine allait d'abord doucement, les deux mains sur mes hanches puis elle a accéléré le rythme tout en poussant les petits cris étouffés. Putain, j'ai affaire à une vraie coquine et à la voir à l'oeuvre, je me dis qu'elle est expérimentée, maîtresse en la matière.

Un moment donné j'ai eu envie de me laisser aller dans sa bouche mais je dois me retenir pour être endurant avec Samantha. Je dois lui faire oublier tous les mecs qu'elle a connus avant moi. Tellement excité, je la soulève et la tourne de façon qu'elle pose ses mains sur la coiffeuse. Je me déshabille rapidement, enfile un préservatif vite fait puis la pénètre.
- Ouille j'ai mal. Fait-elle avec agacement.
J'avoue que le coup a été brutal mais elle exagère un peu surtout qu'elle mouille assez pour me faire croire qu'elle a mal. En plus, son sexe un large, c'est comme si elle a baisé avec quelqu'un d'autre dans la journée. J'arrête d'y penser au risque d'être dégouté. Je la besogne correctement sans m'occuper de ces cris et gémissements hypocrites. Je suis dans Corine mais je ne cesse de penser à Samantha, j'accélère mes coups jusqu'à ce que je jouisse.

Corine fait semblant de se tortiller de douleurs mais je me suis rapidement empressé vers la douche. J'ai envie d'enlever cette image à jamais. Je vois que ça marche bien, je n'ai pas envie de donner des faux espoirs à cette nana, je vais être clair avec elle, plus aucun rendez-vous entre nous deux. J'ai comme l'impression qu'elle veut s'accrocher, rien qu'à voir ses faux airs de timides. Dommage mon coeur est déjà pris et ça, personne ne pourra le changer.
- Tu restes dormir ou tu préfères rentrer?
- Je ne vais rentrer qu'au petit matin vu qu'il est une heure du matin.
- Ok moi je dois aller m'entretenir avec ma mère. Je ne sais pas combien de temps ça peut prendre. Tiens, tu as tout dans cette enveloppe, les trois cent mille que tu voulais et un petit surplus pour tes besoins. Si tu ne me vois pas venir, tu peux partir en fermant la porte, j'ai ma clé.
- Ok mais on se revoit ou pas?
- Je te dirai, j'ai beaucoup de choses à gérer ces deux jours.
- On dirait que tu n'as pas aimé tout à l'heure?
- Si si, bon je dois partir, je suis assez en retard.

J'ai feins d'avoir une réunion avec ma mère pour évacuer Corine de ma tête. Je ne sais pas ce qui me prend en ce moment mais je regrette un peu l'acte que je viens de commettre, je culpabilise tout au fond de moi pour je ne sais quoi.

Ma mère m'avait l'air triste tout à l'heure comme si elle avait un autre souci en dehors des affaires de papa. Je file vite m'en enquérir car je crois que Khaled doit déjà être dans sa chambre à cette heure-ci.

Toc toc toc toc toc

Providentielle rencontre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant