MALÉDICTION PARTIE 91

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Où suis-je?

Comment se fait-il que je me retrouve dans un endroit où il fait si chaud, je n'ose même pas pointer mon visage du côté du soleil tellement que ça me brûle.

Aucune présence humaine, aucun être vivant ne passe, même pas une seule mouche seulement le soleil qui darde ses rayons sur mon visage déjà amoché par les brûlures. J'ai mal partout, mal au ventre, mal à la tête en plus je ne sens même plus mes pieds tellement que ça brûle sur ce sable.

Soudain, une colonne passe sur ma tête et en voyant de très près, je vois des hommes tous de blancs vêtus qui volent de leur propre ailes et vont se placer sur la haute montagne à droite. Étrange de voir des humains qui volent comme des oiseaux. Ils étaient tous beaux avec leur plumage bien entretenu.

Tout est tellement si réelle que Je me suis pincée pour me convaincre à moi-même que je ne rêvais pas. Mais non, j'étais bel et bien dans la réalité, tout ce dont je me souviens, c'est d'avoir dormi après avoir mangé ce fameux plat préparé par Divine et me suis réveillée quelque temps après en me tordant de douleurs abdominales. J'essayais de vomir en vain, puis une mousse commençait à couler de ma bouche puis la douleur est partie d'elle-même me laissant dans un profond sommeil.

C'était vraiment le trou noir jusqu'à ce que je me vois précipitée ici au milieu de l'inconnu. Je ne me souviens de rien du tout à part ça. Il se pourrait que ce soit Divine qui m'ait précipitée ici parce que cette fille me hait d'une façon pas possible. J'essayais de me frayer un chemin au milieu de cette vague de sable quand soudain un vent s'agite, soulève la poussière tel un tourbillon et me projette de l'autre côté. Je ne voyais plus rien car mes yeux étaient pleins de poussière.

Je m'avance d'un pas nonchalant, malgré le fait d'avoir épousseter mes yeux, j'avais du mal à bien voir. Je jette mon regard de l'autre côté et vois ma mère debout en plein soleil en train de se décarcasser en lavant un grand lot de vêtements.

- Maman c'est toi! Dis-je dans une lueur d'espoir.

Elle me regarde puis jette son regard de l'autre côté.

- Mais... maman... que t'ai-je fait? Avais-je renchérit.

- Ici il n' y a pas tout ça, je ne suis plus ta maman et considères que tu ne m'as pas vu. Ta place n'est pas ici, continues ton chemin et de toutes les façons tu reconnaitras ton endroit éternel. Réussit-elle à me dire tout en lorgnant les parages comme si elle avait peur qu'on la trouve en train de discuter avec moi.

- Ma place? Comment ça? Lui demandè-je la peur au ventre.

- Tu es au box des suicidaires, va-t-en vite avant que l'on vienne te trouver ici. M'avait-elle répondu avant de détourner son visage. Jusqu'à ce que je sois parti, elle n'avait plus jeté un regard sur moi.

Je brûle des pieds, de la tête, de partout d'ailleurs, j'ai si mal mais je suis obligée de marcher. J'ai tellement mal de voir ma propre mère me renier, et pourtant elle est déjà morte, je ne sais pas ce qu'elle fout ici. Le compartiment des suicidaires en question c'est quoi même? Je suis stoppée net dans mon élan devant cet endroit pleins de bosquets avec des grands chênes tous asséchés. Il y a des silhouettes des hommes au loin qui les arrachent surement pour se frayer un chemin. Je les suis tout doucement quand un homme se pointe devant moi et me demande d'arracher moi aussi sinon il va me barrer la route.

- Mais c'est Lucien, qu'est-ce que tu fais là?

- Coupes et ne me poses plus de questions idiotes. Tu es ici parce que tu es morte pauvre imbécile.

- Non non, je ne peux pas être morte, je voulais seulement faire une farce à Divine pour qu'elle revienne aux bons sentiments. je pensais qu'elle allait rentrer à temps pour m'emmener à l'hôpital, non non snif snif ah mes enfants.

Providentielle rencontre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant