MALÉDICTION PARTIE 64

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******* Samantha Opala ******

Ça fait deux mois que je suis à Dubaï et mon séjour se passe très bien sauf le fait que j'ai beaucoup pris du poids mais je crois en perdre une fois dès que je recommencerai avec les cours à la fac.

J'ai dû prolonger mon séjour parce que je suis tombée sur une formation très alléchante en anglais et j'en ai parlé aux parents qui m'ont suggéré de sauter sur l'occasion. Hormis cela, il y a un salon de coiffure tout en bas de mon immeuble qui m'a embauchée le temps de mon séjour pour faire des tresses à l'africaine et j'ai un pourcentage de vingt-cinq euros par tête, ce qui me permet de faire mes courses.

Par jour, je peux faire huit à dix têtes, heureusement que ma formation ne m'occupe que six heures par semaine et se déroule un peu tard dans la soirée. Donc les journées je suis au salon jusqu'au soir, sauf les mardi et les jeudi, jours auxquels j'ai formation dans la soirée.

Les nuits, je tchatche souvent avec Owen qui est très sympa avec moi et me comprend très bien. Dernièrement il m'a même dit qu'il commençait à développer des sentiments pour moi mais je lui ai demandé de quel sorte d'amour il me parle, jusque-là il n'arrive pas à me répondre. Il me laisse déterminer moi-même ce que va être notre relation. Je rigole seulement, ce qui est sûr, mon coeur est pris et j'aime beaucoup Tony.

Très tôt le matin avant de sortir, je m'arrange avec faire le nécessaire côté ménage pour que maman Vicky n'ait plus de difficultés dans la journée. Je pensais que mon séjour allait être de tout repos mais au contraire, je suis tellement occupée que je n'ai même pas le temps pour moi-même.

Bocar, le voisin sénégalais qui m'y a inscrite est d'une gentillesse remarquable. Il travail dans l'aviation et dans ses heures libres, il me fait découvrir Dubaï. J'ai visité plusieurs endroits déjà et je suis même capable d'aller faire les courses seule en ville et revenir mais maman Vicky à toujours peur de me laisser partir toute seule.

Ce soir en sortant de ma formation, Bocar est venue me chercher dans une voiture de sport pour qu'on aille visiter Jumeriah comme il a promis. La voiture roulait si vite que ça m'a donné des vertiges tout le long de la route. Dès que nous sommes arrivés à Burj Khalifa, j'ai demandé les toilettes pour aller vomir. J'ai vomi tout mon saoul puis en sortant, j'ai eu des vertiges et je suis tombée en syncope.

Je me réveille dans une chambre d'hôpital avec maman Vicky à mon chevet. Je ne sais plus ce qui s'est passé ni comment j'ai fait pour me retrouver là, mais je suis bel et bien là, endormie dans un lit en fer.

- Où sommes-nous maman Vicky et qu'est-ce que je fais couchée dans ce lit?

- Calmes-toi ma chérie, tu étais partie te balader avec Bocar et tu es tombée dans les pommes après avoir beaucoup vomi dans les toilettes. Là nous sommes à Al Zahra Hospital Dubaï.

Ah oui je me souviens avoir beaucoup rendu et là même mon ventre gargouille comme pas possible. Je dois avoir faim.

- Mais il est où Bocar?

- Il nous attend en bas pour partir. On attendait seulement que tu te réveilles  pour partir.

- Ah ok je vois. Mais les médecins ont dit quoi?

- Rien de grave, juste un malaise de rien du tout.

- Ah Dieu merci!

Je me lève avec de la peine car j'ai encore le vertige. Maman Vicky qui a compris pourquoi je lombinais, vient à ma rescousse en me soutenant par le bras puis nous sortons de l'hôpital. J'ai une haleine fétide et ça me gêne d'embrasser Bocar pour m'avoir secourue. Je m'installe à l'arrière de la voiture avec maman Vicky, Bocar est à l'avant avec monsieur Imran.

Providentielle rencontre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant