Providentielle rencontre

MALÉDICTION PARTIE 22

***** SAMANTHA OPALA******

- Que diable me veux-tu? Qu'est-ce que tu viens chercher chez moi?
- Écoutes-moi stp Samantha!
- Non toi écoutes-moi et ouvres bien tes oreilles. Que ce soit la première et ma dernière fois que je te voie dans les parages. Ce que tu as fait est tellement ignoble que tu me répugnes. Oublies-moi, effaces mon numéro de téléphone et fais comme si on s'est jamais rencontré nous deux.
- Mais...
- Mais quoi? Quelles excuses tu veux m'avancer après tout ce que tu as fait?
- Je te prie de m'écouter Samantha. Je sais que tu as déjà pris ta décision mais aies au moins la peine de m'écouter et je te jure qu'après, je ne te dérangerai plus.
- Vas-y et très vite avant que mon papa n'arrive Olivier. Je n'ai pas envie de me donner en spectacle dans la rue et donner l'air d'une fille sans éducation. Ce qui nous différencie nous deux, c'est bien cela. Malgré ma pauvreté, j'ai quelque chose de très précieux à préserver: ma dignité.
- Ok je ne serai pas lent.

******* FLASHBACK DE L'AVANT-HIER******

Quand m'appelle pour la première fois alors que j'étais bouleversée par ce que venais de me raconter Dutheile, j'ai décliné son rendez-vous. Quand j'ai réalisé que ce n'était plus possible avec Tony et que Tony n'était autre que ce Geo décrit par ma copine, je me suis décidée de ma lancer avec Olivier. Je l'ai alors rappelé pour qu'il vienne me chercher au bureau. Or, entre temps le mec avait déjà appelé sa copine, enfin celle avec qui il baise pour passer chez lui.

Nous arrivons chez lui, il met du temps dans la douche avant de sortir. Je me suis servie un ou deux quarts de liqueur en attendant. Quelle n'est pas ma surprise d'apprendre qu'en réalité, Olivier avait pris des stupéfiants pour satisfaire sa campagne de baise et que moi j'étais de trop. Il dit avoir sacrifié son rendez-vous avec cette fille à cause de son amour pour moi mais moi je n'y crois pas. On ne brutalise pas quelqu'un qu'on aime.

J'aurai dû me fier à ses yeux devenus tout rouge quand il est sorti de la douche. Je ne pouvais pas imaginer qu'un si bel homme aurait eu recours aux stupéfiants pour pouvour satisfaire une femme. J'ai cru que c'était de l'alcool mais hélas!Olivier m'a sauté dessus avec toute la force masculine, et ne pouvant pas faire le poids, j'ai commencé à crier. Il m'a donné des gifles bien appliquées et au moment même où il commençait à m'arracher les habits, j'entends la clé glisser dans la serrure de la porte. Qui je vois là? Et bien ce n'était autre que Corine, la fille de la Fac qui sort aussi avec Junior Ombinda.

- Qu'est-ce que je vois là Olivier?
Il se raidit et me relâche aussitôt. Je suis soulagée mais j'essaie de me contenir pour chercher enfin l'opportunité de m'enfuir.
- Encore toi Samantha? Qu'est-ce que vous avez tous à courir derrière cette saleté. Ce jour là je me suis fait ridiculisée à cause de toi, aujourd'hui tu vas voir ce que je vais te faire.

Elle se déshabille et déshabille le gars, va fermer la porte et reviens s'empaler sur le gars. Beurk! Je rêve où ils sont en train de s'envoyer en l'air sous mes yeux? Je prends mon sac sans faire du bruit et je cours aussi vite que je pouvais vers la porte laissant mes chaussures. Heureusement pour moi, il y avait un taxi qui manoeuvrait juste devant le portail de Olivier. J'ouvre la portière et me faufile dedans sans même lui dire où j'allais. Je suis rentrée pieds-nus à la maison. Depuis ce jour, je n'ai plus mis pieds à la fac, je crains la réaction de Corine et ses acolytes. Moi je ne lui en veux même pas, au contraire, si elle n'était pas venue, je ne sais pas ce qu'il m'aurait fait ce fou d'Olivier.

***** FIN DU FLASHBACK*******

- Tes chaussures sont là?
- Merci adieu Olivier. Oublies-moi pour toujours.

Je lui ravi le sac des mains puis me tourne sans regarder derrière. Il est resté planté là je ne sais combien de temps, je m'en fous éperdument. Mais quel culot! Qu'est-ce qu'il vient encore chercher chez moi alors que je l'ai vu baiser une autre femme devant moi. En plus, il pense que j'ai oublié les gifles qu'il m'a administrées.