******** Samantha Opala**********
Ce matin je me réveille toute fatiguée pour avoir passé la nuit la plus pire de ma vie. En effet, j'ai dormi dans la chambre de Marika qui a eu une nuit très agitée. J'étais tellement inquiète que j'ai failli perdre mon sang froid. S'il n'y avait pas Tony et maman Celina, je crois que je pleurais à chaudes larmes. J'ai pu me retenir mais j'avais la gorge vraiment nouée.
Depuis qu'elle est là, elle n'a jamais fait ce genre de chichi. À quelques jours de sa venue, elle faisait ses nuits normalement à tel point que si je ne l'alletais pas, je pouvais même la confier à quelqu'un d'autres pendant des jours sans me soucier du reste.
Tony qui venait vérifier de temps en temps n'a même pas pu dormir. Il a passé toute sa nuit au téléphone avec sa maman, ensuite son grand-père et enfin son jumeau pour essayer de trouver des alternatives pour remédier à ça. Malgré tout ce qu'on a pu faire, Marika a fini par s'endormir seulement aux aurores vers cinq heures du matin. Le pauvre, j'ai vraiment pitié de lui car il s'est levé très tôt parce qu'il avait une urgence au boulot.
Maman Celina est allée faire les courses juste après s'être bien occupé du bébé qui dort paisiblement dans son berceau. J'aurais bien voulu en profiter pour me reposer un peu mais hélas, je suis là à me tourner les pousses sans savoir quoi faire.
En plus je suis tout le temps stressée à l'idée de perdre Marika qu'il m'est impossible de me donner à Tony. Ça fait des mois entiers qu'on a pas fait l'amour.
À la suite de mon accouchement, exactement quarante cinq jours après, nous avions essayé mais j'ai eu mal et on a abandonné. Et depuis, je n'ai même plus osé.
Je suis en train de regarder la télévision sans pour autant être captivée quand j'entends les pas dans ma direction. En jetant le regard vers la porte, c'était monsieur Ben-Ali, le grand-père de Tony qui se tenait juste au seuil de la porte.
Ce qui ne m'étonne guère parce qie nos gardiens ont reçu pour consigne de laisser passer tous les membres proches de nos deux familles respectives sans protocole. Je cours me jeter dans ses bras avant de pleurer un bon coup.
- Ça va aller ma fille, ce n'est rien. Dit-il en me tapotant l'épaule.
- J'ai peur papy, Marika N'a fait que pleurer et crier toute la nuit snif snif. Elle a tout refusé même la tétée elle n'en voulait pas. Expliqué-je.
- Allons nous asseoir, j'ai à te parler.
Nous nous installons dans le grand salon et je lui propose à boire mais il décline poliment. Ça me fait un peu bizarre parce que monsieur Al-Saeff est friand de tout ce qui est boisson alcolisées, en plus il a une passion effrénée pour les alcools forts comme le cognac.
- Ça va papy? Dis-je en le fixant.
Monsieur Al-Saeff est vraiment mon oreille et mon épaule. Dans toute la famille de Tony, c'est la seule personne avec qui je peux parler sans détours. Avec Dutheile oui avant mais maintenant ce n'est plus trop ça vues les nombreuses préoccupations qu'on a chacune de son côté.
- Je vais bien ma fille. Juste que la nuit dernière j'ai fait un autel dans la chambre avec la photo de ma défunte
femme et quelques bougies comme il est de coutume chez nous et j'ai commencé à lui parler normalement comme si elle était en face de moi. Tu sais la réaction de Maarika n'est que normal, c'est en fait la résultante de ce que je faisais. J'avais besoin d'un signe et donc j'ai invoqué.Sans le comprendre, j'écarquillai les yeux puis il me demande si j'ai toujours la médaillon avec moi et si je le porte toujours. Je réponds que je l'avais rangé parce que je ne voulais pas attiré l'attention sur moi. C'est là qu'il me demande d'aller vite le chercher et ensemble nous allons expérimenter quelque chose.
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Providentielle rencontre
RomanceJ'avance petit à petit vers l'endroit indiqué par la personne, la peur au ventre et ne sachant à quoi elle ressemble. Mon téléphone se met à sonner, c'était un numéro inconnu, je regarde autour de moi question de prospecter si la personne qui m'appe...