MALÉDICTION PARTIE 50

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********* TONY MAKOSSO**********

Je n'arrive pas à croire tout ce qui vient de se passer.

Enfin! Samantha est mienne et plus jamais ne nous séparera à partir d'aujourd'hui. Gare à celui qui osera toucher ma femme, je le tuerai de mes propres mains ou avec mes dents. Oui elle est à moi désormais. Je suis comme hypnotisé pendant plus de dix minutes passées dans la voiture sans savoir où je partais ni même sans me rendre compte que j'étais encore devant le domicile de mon associé, enfin mon futur beau père. Je regrette quand même le fait de n'avoir pas pu honorer à la promesse faite à sa mère, celle qui consistait à la garder vierge jusqu'au mariage mais quel homme résisterait devant la tentation dont je viens d'être victime. Samantha a tout ce qu'il faut, là où il faut, à mon plus grand bonheur!

Quoique animé par un sentiment de fierté, oui fier d'avoir pu enfin dépuceler une femme de ma vie, en plus une femme que j'aime de tout mon cœur, mais je suis à la fois coupable et anxieux. Coupable d'avoir trahi la confiance de ses parents et anxieux du fait qu'elle soit très belle et que l'on puisse me la ravir. C'est décidé, je dois vite accélérer le processus, je dois aller voir son père et demander sa main en bonne et due forme même si ma famille ne sera pas d'accord. J'ai fait mon choix et rien ne pourra me faire changer d'avis.

Pour cela, je dois d'abord commencer par faire asseoir Kadjidja et lui parler franchement de ma situation encore une fois de plus. Je viens de commettre un acte odieux, je le reconnais, j'ai désobéi mais je ne regrette rien car ce que je viens de vivre est plus que magique. J'aime Sammy et je veux lui prouver que je suis responsable. Je ne suis même pas déçu, même pas un peu. Sammy représente tout ce que j'attendais d'une femme jusque-là. Elle est le prototype même de ma femme idéale.

Je mets la musique à fond puis démarre sur les chapeaux de roue. La vie est belle!

Je suis en train de chanter comme un vieux fou dans la voiture en plein embouteillage dans le centre ville, quand je reconnais Mohamed mon employé qui me fait signe de la main. Je me rend juste compte qu'il y a encore des non-dits entre Sammy et moi, l'affaire de Corinne même si elle se trouve en prison actuellement ne tardera pas à resurgir, et surtout si elle arrivait à découvrir que c'est moi le patron là où elle travaille, je serai cuit au premier degré. Que faire? Je viens de passer de l'allégresse à l'angoisse en un rien de temps. J'ai juste envie de pleurer, qu'est-ce qui m'a poussé à le faire?

Arrivé à l'hôtel je trouve une Salma désemparée dans le hall faisant les cent pas. Je ne la regarde même pas et me lance aussitôt vers l'ascenseur d'un pas très rapide. Elle me rattrape je ne sais avec quelle force puis me fait retourner en me tenant par mon polo. Avec tout ce que j'ai dans la tête, si elle ne fait pas attention, je vais perdre patience et la bastonner correctement devant tout ce monde.

- TONY JE NE SUPPORTE PLUS TON INDIFFÉRENCE, JE VEUX QU'ON METTE LES POINTS SUR LES I AU PLUS VITE PARCE QUE JE NE SUPPORTERAI JAMAIS QUE JE SOIS MARIÉE à UN HOMME QUI NE ME CALCULE MÊME PAS.

Quoi? Mariée? Mais qui l'a mariée? Elle m'a vu moi là me déplacer pour aller demander sa main auprès de ses parents? En plus au lieu de me parler décemment, non non, la bonne dame se permet de me crier dans les oreilles.

- Écoutes -moi bien Selma ou Salma, peu importe comment tu t'appelles, primo, je n'ai jamais eu de relations avec toi dans le passé pour vouloir te marier, deuzio, tu ne m'as jamais vu venir demander ta main auprès de tes parents, tertio on a jamais parlé une seule fois au téléphone pendant que tu étais dans ton pays, donc s'il te plaît, lâches-moi les baskets et trouves-toi un autre mec parce que moi je suis déjà pris. Et puis, que ce soit la première et la dernière fois que tu me cries dessus ok?

Providentielle rencontre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant