Une fin...

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Annyeong les ARMY's ! Voilà le chapitre 68 et le dernier chapitre de DWLA !! ENFINNNNNN FINI ! HALLENUAH (Désolé du retard mais ce chapitre est très très très long donc il m'a fallu du temps pour l'écrire. Et comme ce chapitre est trop long j'ai décidé de le couper en trois parties ^^.) Cette histoire aura été un peu plus longue que prévu mais ça va on a réussi à pas faire 100 chapitres XD ! Cette dernière étape clôt notre aventure avec nos personnages on espère qu'ils vous auront plu et que cette fanfic vous aura plu jusqu'au bout ^^. Merci pour tous vos votes, commentaires et vues ça nous fait extrêmement plaisir ! Je vous laisse là dessus ! Bonne lecture à tous et merci encore infiniment ! On vous aime ! Kiss !!!  

Je sentis mon corps se faire aspirer par le portail. Passant d'abord par mon dos, puis mes épaules, se fut ensuite mon corps entier qui traversa la surface fluide que formait l'arc de pierre. Ma vue se retrouva coupée des Enfers tandis que mes pieds décolèrent du sol. Je pouvais encore entendre le cri de rage de Zarkaf résonner dans chaque recoin du lieu. Un sourire naquit sur mes lèvres en imaginant mon ancien démon se faire encore torturer par son frère dans un combat interminable. Ne possédant maintenant plus entièrement ses pouvoirs, il ne lui reste plus beaucoup de chances pour battre son ennemi.

Il m'avait gâché la vie. Alors je lui ai gâché la sienne.

Entouré de partout par une surface indescriptible, je reconnus l'intérieur du portail. Ma vue étant troublée, je ne savais si je tombais ou bien montais dans ce puits sans fin. Le décor était le même que la première fois. Les sensations, elles, étaient différentes.

Un sentiment de soulagement m'envahit alors que je m'étais enfin débarrassé de mon démon une bonne fois pour toute. J'étais enfin libéré. Libre de tout mes mouvements, de toutes mes pensées. Je n'aurai plus cette maudite voix qui me chuchote mon incapacité. Plus jamais cette affreuse mélodie qui tournait dans ma tête et cette envie de sang qui traversait mes veines. J'étais libre de mon pire cauchemar.

Mais mon apaisement fut de courte durée. Une douleur atroce m'enveloppa. D'un coup le portail sembla appuyer sur chacune de mes plaies. Tiraillé dans tous les sens, je ne pouvais même pas crier ma souffrance suite à ma voix qui ne voulait plus s'élever. Je pouvais sentir ma peau se tordre alors que le tunnel semblait exercer une pression sur moi. Plusieurs de mes os craquèrent sous cette même pression. Mes yeux brillèrent de douleur tandis que mes membres se remettaient en place un par un. J'avais la sensation d'être torturé, touché par des centaines de mains qui me manipulaient et s'amusaient à tordre mes chairs.

Le portail me guérissait des blessures que j'avais subi en Enfer. Comme la première fois où il m'avait soigné de mes plaies après mon combat sur Terre.

Je sentais la fatigue me prendre d'assaut. Puisant de mes forces vitales pour me guérir, le portail m'épuisait. Je fus bientôt plongé dans un autre état. Tout était devenu vague autour de moi en quelques secondes. Mélangé entre douleur et apaisement je ne savais pas lequel de ses deux sentiments était le plus fort.

À peine conscient de ce qu'il se passait autour de moi, je tombais, ou bien montais je ne sais plus. Perdu dans une dimension inconnue du commun des mortels, je voguais sans savoir quelle était ma destination finale. Inconscient de mon corps, je ne pouvais que tenter de ne pas penser à la douleur. Et la seule solution que je trouvai pour ça fut de penser à Jimin.

Je pensais à lui. Je pensais au son de sa voix m'appelant ou bien à son rire cristallin. Fermant les yeux pour me plonger dans mon propre monde, je m'imaginais auprès de lui. Main dans la main, nous marchions dans les rues de la capitale. Les regards curieux ou bien désapprobateurs ne nous atteignait pas. Nous étions bien au-dessus de ça. Nous étions dans notre monde, et dans celui de mon imagination. Je le regardais sourire à mes côtés, heureux d'être juste nous deux. Le vent caressait ses cheveux et me ramenait son odeur que je me faisais un plaisir de sentir. Le cœur léger, il m'observa à son tour.

Demon Wolf and Light AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant