Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 41 : Retour aux sources

Megan

6 mois. Aujourd'hui, cela faisait six mois que j'étais arrivée ici. J'étouffais encore, mais être avec Newt était comme une bouffée d'air frais.

Mon petit copain allait beaucoup mieux. Il a reprit le boulot il y a maintenant deux semaines. Il n'aura de toute manière pas tenu une seule journée de plus.

- Hey ! Megan ! me cria quelqu'un du bas de la tour.

Je me penchais et vit Chuck. Je trouvais que pour un garçon d'environ treize ans, il s'en sortait plutôt bien. Mis à part Gally et sa petite bande de bâtisseurs, tout le monde s'entendait bien avec lui. Il était quand même mis souvent à l'écart dû à son jeune âge.

- Salut Chuck lui criais-je presque pour qu'il m'entende. Que me vaut cet honneur ?

- C'est Alby. Il te cherche. Il est aux champs.

- Ok, merci Chuck dis-je avant qu'il ne s'éloigne.

Je descendis de mon perchoir et me dirigeai vers l'endroit où Alby m'attendait.

- Ah ! te voilà ! Cool. Je voulais te parler de plusieurs choses.

- Dis-moi, je t'écoute.

- Tout d'abord, commença-t-il, je voulais savoir comment tu allais. Cela fait six mois que tu es arrivée ici et tu en as pas mal bavée. Entre Georges, ton agression, les griffeurs, Newt... je sais que tu as été mise à rude épreuve plus d'une fois.

- Tout se passe très bien. Je suis heureuse que Newt ailles mieux. J'espère juste que maintenant nous n'aurons plus de problèmes avant longtemps. Vivre ici n'a pas été de tout repos mais j'espère que ça va se calmer. Tout le monde à eu l'air de m'accepter même si avec certains c'est encore un peu difficile.

- Tu fais référence à Gally n'est-ce pas ? T'inquiète, c'est quelqu'un qui peut se montrer assez froid mais au fond, c'est un chic type.

- Je n'en doute pas Alby, mais en tout cas, il ne m'aime pas beaucoup.

- Et je voulais aussi te voir à propos d'un truc. Voilà, en fait, on est en manque d'effectif pour les coureurs, alors... je me demandais si tu ne voulais pas comblée se manque. Juste pour quelques temps. Je sais que cela risque d'être difficile pour toi, vue se qu'il c'est passé la dernière fois que tu es sorti et je ne te demande pas de répondre tout de suite, mais j'aimerais que tu y réfléchisses.

- Alby... commençais-je. Tu sais qu'il faut l'accord des autres membres du conseil pour cela et ça m'étonnerais que Newt soit d'accord. Il s'inquiète énormément pour moi et il devient dingue dès j'approche des portes. Il a peur que je ne sortes avec les autres coureurs et qu'il m'arrive encore un truc du genre. Je vais en discuter avec lui, mais je ne te promets rien du tout.

- Ok. Mais essaye au moins d'y réfléchir. Et puis, Newt ne pourras pas t'interdire d'y aller.

Sur ses mots, il s'éloigna. Je regardai alors les portes du labyrinthe. On était en manque d'effectif. Alby espérait pouvoir me réintégrer en tant que coureur et, pourquoi ne pas, intégrer le nouveau s'il en avait la capacité. Ils avaient besoin de moi. Mais étais-je prête à y retournée, sachant que je risquai ma vie et ma relation avec mon petit-ami ?

*

J'allais voir Newt, la boule au ventre. Lorsqu'il me vit, il s'approcha et déposa un baiser sur mes lèvres. Je tournai la tête en direction d'Alby, qui discutait avec Poêle-à-Frire à une vingtaine de mètres de là. Il me fit un signe de tête comme pour m'encourager. Je me retournai alors sur Newt qui essayait de suivre mon regard.

- Il faut qu'on discute.

Pris un peu au dépourvue, il bafouilla :

- Ok... alors... allons-y.

Nous nous posâmes sous un arbre, à la lisière de la forêt.

- Ecoute... Alby est venue me trouver et...

Il y eu soudain un silence. Comment lui annoncer ? Le « rêve » que j'avais fais quelques mois plus tôt me revint en tête. Newt et moi n'en avions parlé qu'à Minho. Newt se fit impatient, sûrement pousser par la crainte :

- Et... continua-t-il, le regard inquiet.

Il s'approcha de moi et me pris les mains.

- Meg...

- Alby veut que je retourne dans le labyrinthe.

Il recula d'un pas.

- Les coureurs sont en manques d'effectif repris-je. Ils ont besoin de nouveaux coureurs et étant donner que je connais déjà un peu le métier...

- Non, me coupa-t-il. Je t'en supplie, non. Je ne suis pas prêt à revivre ça. Lorsque Minho t'a ramenée au bloc, recouverte de sang, j'ai cru que ma vie allait s'écrouler. Même lorsque moi-même je sortais dans le labyrinthe je n'avais jamais ressentis une telle peur que le jour où j'ai failli te perdre. Je t'en supplie bébé, non. Refuse.

- J'ai dit à Alby que je réfléchirais et que je devais en discuter avec toi. Alors on a encore le temps d'en discuter et de se mettre d'accord.

- Je ne changerais pas d'avis Meg. La première fois, je t'avais déconseillé d'accepter et pourtant tu l'as fait. Et tu as failli y rester. Tu pourras me sortir tout les arguments que tu veux mais il n'est pas question...

Un bruit sourd nous interrompit. La boîte.