Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 29 : Les excuses sont de rigueur

Newt

Après plus d'une heure de soins, les Medjacks avait enfin fini. Ils me laissèrent seule avec elle. Megan n'avait pas repris connaissance mais la fièvre avait baissée – se qui me rassura fortement. Toute fois, je restais vigilant. Je gardais ma main dans la sienne, ne voulant pas la lâcher d'une semelle. Elle était magnifique lorsqu'elle dormait. Soudain, elle ouvrit les yeux. Je m'agenouillai auprès d'elle.

- Meg, mon cœur. Je suis là, fis-je en collant mon front contre le sien. Comment tu te sens ?

- Ça peut aller... fit-elle, visiblement désorientée.

- Je t'aime tellement... tu m'as fait si peur. Et aux autres aussi. Ne retournes jamais dans le labyrinthe. Je t'en supplie.

Comme seule réponse, elle m'attira vers elle et m'embrassa. Je posais ma main sur la joue et la fit descendre jusqu'à sa hanche –celle qui n'est pas blessée- en faisant attention à ne pas lui faire mal. Quant à elle, elle plaça ses mains derrière ma nuque. Lorsque nous nous séparâmes pour reprendre notre souffle Megan me murmura à l'oreille :

- Je t'aime.

Elle me fixa de ses magnifiques yeux bruns.

- Je te demande pardon, poursuivit-elle j'aurais dû...

Elle tenta de se relever, mais cela lui fit plus de mal que de bien. Sa blessure lui arracha un nouveau cri. Jeff entra en trombe dans la chambre et l'obligea à se rallonger.

- Il faut que tu restes couchée. Tu as besoin de repos et tu as perdue énormément de sang. Tu as de la veine d'être encore en vie.

- Joli cœur est réveillé ?

Je me tournais alors vers Minho qui rentra à son tour dans la chambre.

- Merci, le remercia Megan. Sans toi je serais morte à l'heure qu'il est.

- Et tu serais en pleine forme si tu n'étais pas devenue un coureur.

- Newt... protesta-t-elle.

Minho la coupa instantanément :

- Non, il a raison. Je n'aurais jamais dû voter pour. C'est de ma faute, je suis désolé.

Il se tourna ensuite vers moi :

- C'est Alby qui m'envoie. Il veut te parler.

Je me tournais vers Megan comme pour avoir son approbation.

- Vas-y. Je serais encore là quand tu reviendras rigola-t-elle.

Après un court moment d'hésitation, je déposai un dernier baiser sur ses lèvres avant de sortir.