Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 17 : La discussion

Newt

Nous marchâmes en silence depuis plusieurs minutes quand Alby me dit :

- Ça va, toi ?

Comme unique réponse, je secouais la tête.

- Ecoutes, je sais que cela n'est vraiment pas facile pour toi, je le comprends.

Je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. Je protestai :

- Ce matin, je t'avoue mes sentiments pour elle et toi, tu ne trouves pas mieux que de la nommée coureur.

- Ce n'est pas moi, c'est le conseil...

- Le conseil a bon dos, le coupais-je. Si tu avais voté contre, on en serait pas là. On aurait pue convaincre un autre membre du conseil de voter contre. Mais il a fallut que tu sois pour.

- Nous avons besoins de coureurs, et tu le sais.

- On aurait pue en trouver d'autres des coureurs. Je sais que je dois passer pour un égoïste mais c'est vrai : Megan était libre de décider de ne pas devenir coureur, et maintenant elle se sent obligée d'accepter. Si elle meurt je...

Je laissai ma phrase en suspens. S'il arrivait malheur à Meg, jamais je ne pourrais leur pardonner. Jamais je ne pourrais ME le pardonner. Je ne supporterais pas de la perdre.

- Ne t'en fait pas, me rassura Alby. Elle sera en sécurité avec Minho. Aller, maintenant file te coucher, il est tard.

Alby ne me laissa pas le temps de protester. Comment pourrait-elle être en sécurité dans un labyrinthe où le danger est contant ? Je partis en direction de mon couchage. Malgré les paroles d'Alby, je n'étais pas plus rassurée. Soudain, j'entendis un bruit. Un bruit que j'avais déjà entendu hier soir. Megan.

Je me pressais jusqu'à son hamac et la découvrit, se débattant dans son lit. Je m'assois alors sur son hamac et tentai de la réveiller :

- Megan ! Megan ouvre les yeux ! lui dis-je à voix basse, ne souhaitant pas réveiller les autres qui dormaient à poings fermés.

Elle ouvrit subitement les yeux, tremblante comme une feuille.

- Tout va bien lui chuchotais-je.

Je la serai dans mes bras. Elle plaça ses mains sur mes épaules en se collant le plus possible contre moi et enfouis sa tête dans mon cou. Je sentis son souffle chaud parcourir ma nuque. J'en eu des frissons, mais pour rien au monde je ne changerais cette sensation qu'elle me procurait. Même pas pour ma liberté. Nous restâmes là pendant plusieurs minutes avant que je n'ose lui demander :

- Tu veux que je dorme avec toi ?

Elle se détacha alors de ma poitrine et me regarda dans les yeux.

- Si cela ne te dérange pas.

- Bien sûr que non.

« Bien au contraire » pensais-je. Après un moment d'hésitation, elle me fit de la place juste à côté d'elle. Je m'allongeais auprès d'elle, une main sur sa taille. Elle ne fut apparemment pas gênée par mon geste puisqu'elle ne retira pas ma main, et alla même jusqu'à coller un peu plus son dos contre mon torse. J'approchai alors ma tête de son oreille et lui murmura :

- Bonne nuit, Megan.

- Bonne nuit Newt.

Je n'arrêtais pas de penser à la journée de demain. Megan était dès à présent un coureur, et elle partirait tous les jours au petit matin risquer sa vie dans le labyrinthe. Cette idée m'insupportait. Mais je savais que la journée allé être longue, pour elle comme pour moi. Je préférais chasser le temps d'une nuit mes sombres pensées pour profiter de l'instant présent : la femme qui me rendait dingue était blottit dans mes bras, dormant paisiblement –du moins, c'est se que j'espérais. Je l'aimais plus que tout et jamais je ne pourrais me lasser d'elle.