Minho
Une fois les portes refermées, nous nous dirigeâmes tous vers le réfectoire. J'étais jusqu'à présent habitué à avoir une faim de loup à peine le pied posé au bloc. Mais, pour la première depuis mon arrivée ici, je n'avais absolument pas envie d'avaler quoi que ce soit.
Pendant un long moment, je fixais le contenu de mon assiette sans rien manger.
Je partis me coucher, la tête débordant de pensées. Je m'imaginais devoir annoncer à Newt que Megan était morte, qu'elle avait risqué sa vie pour sauver la sienne. Il ne le supporterait pas, je le sais. La tête pleine de pensées, je pris la direction de ma chambre. Une fois dans le dortoir des matons, je m'assieds sur mon lit et me pris la tête entre les mains. Je ne savais pas si j'allais réussir à dormir, mais au moins, j'allais essayer.
*
Je venais de fermer les yeux quand deux mains me secouèrent, me faisant sortir de mon état comateux.
- Jeff ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- C'est Newt, fit-il, tout essoufflé. Il est au courant pour Meg et Thomas.
Et merde.
Megan
Sans hésiter un seul instant, Thomas se jeta sur le griffeur, lui enfonçant son couteau dans l'abdomen. Le monstre d'acier poussa un hurlement avant de se jeter sur le nouveau, le bloquant au sol. Le visage du griffeur n'était qu'à quelques centimètres de celui du Thomas, le couteau de se dernier bloquant la mâchoire du monstre était la seule chose qui lui permettait de ne pas se faire dévorer. Sans prendre le temps de réfléchir, je me lançais sur ce même griffeur et lui enfonçais mon propre couteau dans le crâne. Un hurlement fit trembler ma boîte crânienne, me faisant l'effet d'un coup de massue sur la tête. Ma vision se fût trouble et je distinguais mal Thomas. Ce dernier se releva en repoussant le griffeur avant d'hurler se qui me semblait être mon nom. Il me secoua vivement les bras, me ramenant à la réalité. Deux autres griffeurs approchaient.
- Vise le crâne, ordonnais-je à Thomas. C'est probablement le seul moyen de les atteindre.
Pour unique réponse, il hocha la tête avant de se jeter sur l'un des griffeurs. Je fis de même et distrait le second griffeur afin de donner une véritable chance à Thomas. Contrairement à la stratégie lancé à Thomas il y a moins d'une minute, je frappais le torse du monstre, celui-ci étant trop grand pour que j'atteigne convenablement sa tête. Il poussa un hurlement strident avant de tomber au sol, sonné. Rapidement, je lui plantai la machette qui était accroché dans mon dos à l'intérieur de son crâne, lui faisant pousser un second hurlement. Il vacilla pendant un court instant avant de s'écrouler, inerte. Je fis volte-face et découvrit Thomas, achevant d'un geste la vie du griffeur. Nous nous adossâmes contre le mur, désireux de reprendre notre souffle.
- On a plus qu'à inspecter leur cadavre, fis-je à l'intention du bleu en me laissant glisser le long du mur jusqu'à ce que mes fesses ne touchent le sol.
Nous passâmes l'heure suivante à inspecter leur corps métallique sans vie.
- Les créateurs ne nous ont pas facilité la tâche soufflais-je. Et si on se trompait ?
- Je ne pense pas. Je ne vois pas d'autre solution pour...
Je relevais la tête vers Thomas. Il plongeait sa main dans la tête du griffeur avant de la ressortir, toute gluante. Il tenta de retirer la texture visqueuse de son avant-bras avant de me tendre un objet. C'était une clé. Sur le sommet du manche, un nombre y était gravé. Sept. Comme le numéro de la section du labyrinthe qui était sur le point de s'ouvrir si se n'était pas déjà fait.
- Si je comprends bien, on n'en a pas fini.
- Apparemment non.
- Alors direction la section sept, soupirais-je.
Je me sentais stupide d'avoir pus penser que les griffeurs portaient l'antidote à leur venin. J'avais sincèrement espéré que ce soit le cas. Je me trompais. Une autre étape nous attendais, et je priais de tout mon cœur pour que celle-ci soit la dernière.
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Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]
FanfictionMegan, une jeune fille, se retrouve entouré de plusieurs garçons, dans un endroit qu'elle ne connait pas. Sa nouvelle vie commença alors : elle est la première fille du bloc. Le bloc, c'est le centre d'un labyrinthe qui se ferment chaque soir. Au dé...