Chapitre 22 : Retour à la raison

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//NDA : le chapitre 22 avec un élément supplémentaire à la fin, se qui rend le chapitre très long, je m'en excuses.//

Megan

J'étais vraiment offusquée. Newt pensais que je le trompais, alors que depuis son arrivée, je ne souhaitais qu'une seule chose : être avec lui. Je l'aimais plus que tout et je tiens à lui plus qu'à ma propre vie. J'essayais de sécher mes larmes, en vain. Je pris une grande inspiration avant d'entrer dans la salle des cartes. Minho était déjà penché sur le plan du labyrinthe, seul.

- Alors ? comment c'était, votre conversation ? me demanda-t-il sans lever les yeux de la maquette.

- Compliqué répondis-je simplement, la voix tremblante.

A ses mots, il releva la tête vers moi. Quand il vit mon regard baigner de larmes, il me demanda :

- Tu veux en parler ?

- Non, m'empressais-je de répondre.

Je n'avais pas vraiment réfléchie en donnant ma réponse. Après une profonde inspiration, je poursuivis :

- Il croît que je le trompe. Avec toi.

La stupidité de cette phrase me fit rire. C'était un rire amer, un rire ironique. Je trouvais ça absurde qui puisse penser une telle chose de moi. Minho me rassura :

- Ne t'inquiète pas, je connais Newt depuis assez longtemps pour savoir qu'il revient toujours sur le chemin de la raison.

Il s'approcha de moi et posa amicalement sa main sur mon épaule :

- Et il va vite se rendre compte de son erreur, mais pour le moment, il faut qu'on se remette au travail.

- Oui, tu as raison dis-je en séchant mes larmes sur mes joues. Je suis désolé.

- Tu n'as pas à t'excuser, s'empressa-t-il de répondre. Je t'avais bien dit que si tu avais besoin d'une épaule sur laquelle pleurer je serais là, fit-il, à moitié mort de rire.

Je rigolais de bon cœur avec lui. Minho savait me redonner le sourire. C'était l'une des qualités que j'appréciais le plus chez lui. Les paroles de mon petit-ami me revinrent en tête : je n'envisagerais jamais de sortir avec Minho, il était comme un frère pour moi, un meilleur ami. Et jamais je ne pourrais abandonner Newt. Pour rien au monde.

Newt

Je me sentais vraiment con. J'ETAIS vraiment con. J'avais douté d'elle et je m'étais comporté comme un enfoiré. Il fallait que je la vois et que je m'excuse pour se que j'avais fait. Megan et Minho ressortirent de la salle des cartes environ une heure après notre dispute. Lorsque je m'approchais d'eux, je devinais que Minho était au courant.

- Je peux te parler ? demandais-je à Megan, beaucoup plus calmement que la dernière fois.

Minho posa son regard sur Megan, qui acquiesça d'un léger signe de tête.

- Je vous laisse, dit-il, visiblement gêné.

Puis il s'éloigna en direction de la cuisine. Nous étions désormais seuls. Megan croisa les bras sur sa poitrine et regarda le sol, évitant mon regard qui débordait de culpabilité.

- Tu reviens à la charge pour m'accuser de faits que je n'ai pas commis ?

Ses paroles me blessaient, mais je savais qu'au fond, je le méritais :

- Non, je viens pour te dire que je t'aime, et que je me suis comporté comme un crétin avec toi. Je n'aurais pas dû, je suis désolé.

Elle releva les yeux vers moi, des yeux remplis de tendresse. Après quelques secondes d'hésitation, elle se jeta dans mes bras.

- Je te demande pardon m'excusais-je en lui rendant son étreinte. J'ai agit bêtement.

Pour seule réponse, elle déposa un doux baiser sur mes lèvres.

- Ne recommences pas à douter de moi. Même si je trouve ça mignon que tu sois jaloux et que tu tiennes à moi, ne recommences pas. S'il-te-plaît.

Ses paroles me firent sourire.

- Meg, je tiens plus à toi qu'à ma propre vie déclarais-je.

Elle plongea son regard dans le mien. Je pris alors son visage dans mes mains et l'embrassa amoureusement. Ma petite-amie, quant à elle, plaça ses mains dans mon dos, essayant de me coller un peu plus à elle. Nos respirations s'accéléraient. Au bout d'un petit moment, je fini par mettre fin au baiser –avec regret- et lui caressa la joue.

- C'est l'heure d'aller dîner. Dépêchons nous avant que cela ne devienne immangeable.

Megan rigola et me sourit de bon cœur. Je n'étais jamais aussi heureux que lorsqu'elle était dans mes bras. Nous nous dirigeâmes vers la cuisine, mais je ne la lâchai pas pour autant. Quand nous entrâmes, Minho leva la tête vers nous :

- Vous vous êtes rabibocher à se que je vois, fit Minho, se qui ressemblait plus à une affirmation qu'à une question.

- Oui répondit Megan, le sourire aux lèvres.

Elle avait l'air heureuse. Sans la quitter des yeux, je rajoutais :

- Comme quoi on peut surmonter nos épreuves fis-je à l'attention de Gally qui se trouvait juste derrière nous et qui n'avait pas perdu une miette de la scène.

Je déposai un baiser sur sa mienne, nos doigts enlacés. Se dernier poussa un soupir –il n'appréciait visiblement pas ma remarque- et se tourna vers son assiette, nous ignorant –ce qui me convenait très bien. Je passai alors mon bras autour des épaules de ma copine et déposa un chaste baiser sur le haut de son crâne.

- T'a rien à craindre Newt fit Minho.

Les blocards assis à côté de nous le dévisagèrent, interdit. Mais personne à part nous trois ne comprendrait cette phrase et son sens.


Megan

Le reste de soirée se déroula merveilleusement bien. Newt et moi nous ne nous lâchâmes pas un seul instant. Il voulait se faire pardonner pour aujourd'hui. Mais je ne pouvais lui en vouloir. Après le dîner, nous partîmes nous coucher :

- Meg, fit Newt en s'asseyant sur son –notre- hamac.

Je m'approchais de lui. Il me prit la main et baissa les yeux avant d'ajouter :

- Je voulais encore une fois m'excuser pour...

Mais je ne laissai pas finir. Nos lèvres se rencontrèrent pour échange un baiser devenant de plus en plus intense. Après plusieurs minutes, je finis par reculer légèrement pour le regarder dans les yeux :

- Tu n'as pas à t'excuser répondis-je.

Je retirai ma veste et mes chaussures et m'allongea près de lui, la tête posée sur son torse. Il en profita pour passer son bras autours de mes épaules et me caresser les cheveux.

- Je ne peux pas t'en vouloir d'avoir été jaloux poursuivis-je. J'aurais fait pareil à ta place.

Je me tournai alors sur le côté et il fit de même en posant sa main sur ma taille. Il parcourut avec ses lèvres mon bras jusqu'à ma nuque.

- Il faut que tu dormes me chuchota-t-il en jouant avec les boucles de mes cheveux. Tu as besoin de force pour demain.

Il reposa sa tête sur le hamac près de la mienne. Je pris sa main posée sur mon ventre et enlaça nos doigts. Je l'aimais à en mourir.


Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant