Chapitre 8

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Aujourd'hui, à titre exceptionnel, plusieurs blocards (notamment Gally) avaient été travaillé au jardin et dans les champs. Poêle-a-Frire, n'ayant pas besoin de moi en cuisine, m'envoya aider au potager.

Se qui me tapait plus sur le système, se n'était pas le soleil, mais Gally. Soudain, il s'approcha de moi en me tendant un sceau vide :

- On a besoin d'eau. Va en chercher à la rivière.

Enervée par son air supérieur et machiste, je retoquai :

- Tu m'as pris pour ton chien ou quoi ? A moins que tu ne te venge pour la raclé que je t'ai mis hier soir ?

- Je rêve ou tu es en train de refuser de faire ton travail ? reprit-il, presque en criant.

Tout le monde s'arrêta pour nous regarder. Il pouvait être tellement soulant quand il montait sur ses grands chevaux, et je n'avais certainement pas envie de me laisser faire :

- Je ne refuse pas de faire mon travail, seulement de te laisser me parler de cette façon. Si sa ne te convient pas, tu n'as qu'a aller la chercher toi-même.

Agacé par mes remarques et par les rires moqueurs de nos camarades, il s'inclina pour me provoquer et me dit :

- Voulez-vous bien, chère demoiselle, allé chercher de l'eau à la rivière ?

Aimant le provoquer et sachant que Newt n'était pas loin je repris :

- Voilà qui est mieux ! Et au fait, n'oublie pas de cirer mes chaussures pendant mon absence ! Allez ciao !

J'entendis les sifflements et les rires des autres blocards. Tous étaient morts de rire sauf Gally, que je venais de vexer au plus haut point. Je savais qu'il allait me le faire payer, mais je m'en fichais totalement. Pas mécontente de ma réplique, Je partis donc en direction de la rivière, laissant les autres charrier Gally sur la manière dont-il c'était laisser faire. Lorsque je me penchais pour remplir le sceau, j'entendis des bruits de pas derrière moi. Les pas s'approchaient de plus en plus, se qui augmenta mon angoisse. Etais-ce Gally ? Je me retournais et vit alors Georges, l'un des coureurs.

- Georges ! Tu tombe bien j'ai besoin de ton aide pour porter le sceau jusqu'au.... potager....

Je laissai ma phrase en suspens. Il me fixa un instant avant de se jeter sur moi et de m'étrangler. Je me débattis comme je peux, mais il resserra ses mains autour de mon cou. Par instinct, je relevai ma jambe droite qui atterrit directement dans son entre-jambe. Il poussa un cri de douleur et lâcha prise. J'en profitai pour me relever et courir le plus vite possible en direction de la ferme. J'entendis mon agresseur se relever et me courir après. Je courus alors aussi vite que je le pus. Une fois la ferme en vue, je criai le plus fort possible :

- A l'aide ! Aidez-moi !

Même une fois sortie de la forêt, je courais toujours plus vite, sans m'arrêter. Soudain, je rentrai dans quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Newt. Nous tombâmes à la renverse, moi, allongée sur le dos et lui, au-dessus, une jambe de chaque côté de mes hanches et ses mains juste à côté de ma tête.

- Megan ! fit-il en se levant. Qu'est-ce qui s'est passée ? On t'a entendue crier ! Tu es blessée ?

Il se releva avant de me tendre la main que je pris volontiers. Il m'aida à me lever :

- Il m'a attaqué sans raison, racontais-je en mettant mes mains autour de mon cou, comme pour vérifier qu'il était toujours en place. Je suis simplement allé chercher de l'eau à la rivière et quand je me suis retournée, il était là et il a commencé à m'étrangler, dis-je au bord des larmes.

Voyant ma détresse, Newt s'approcha de moi et me serra contre lui. Je m'effondrais alors en larmes dans ses bras. Il plaça une main aux creux de mes reins et l'autre sur ma nuque.

- Ne t'inquiète pas, me chuchota-t-il. Je suis là, maintenant. Tu n'as aucune peur à avoir. Je suis là, me répéta-t-il en me serrant encore plus fort contre lui.

Derrière nous, les autres blocards tentaient d'immobiliser Georges. Alby s'approcha de nous. Nous nous séparâmes l'un de l'autre lorsqu'il me dit :

- Ça va, toi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé?

Je lui racontais alors le même récit que celui que j'avais tenue à Newt quelques instants plutôt.

- Mais, pourquoi il a fait ça ? Je ne comprends pas, je ne lui ai rien fait, me défendis-je.

Newt garda sa main sur ma nuque, comme pour me montrer qu'il restait près de moi.

- C'est parce qu'il s'est fait piquer.

Il dit cette dernière phrase en regardant Newt. Je leur demandais alors, perplexe :

- Piquer ? Par un griffeur ?

Sans quitter Alby des yeux, Newt me répondis :

- Oui.

Je les regardais alors, tour à tour. Tétanisée, je me collai un peu plus contre Newt.

- Les blocards l'ont emmené au trou en attendant que l'on décide de son sort. En se qui te concerne, fit-il en s'adressant à moi, va te faire examiner par un Medjack, pour être sûr que tu n'as rien. Quant à moi, je vais aller réunir les coureurs afin d'en savoir un peu plus. Ensuite, nous déciderons de sont sort avec les autres membres du conseil.

- Ok. Allez, viens, me fit Newt en me prenant par la taille.


Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant