Chapitre 51 : Je te promets

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- C'est la dernière. Après, c'est fini. PS : Vous chercherez se dont vous avez besoin à la nuit tombée. WICKED est bon.

Tous me regardèrent avec inquiétude.

- On fait quoi, maintenant ? me demanda Minho, se tenant juste à côté de moi.

Je pris un instant de réflexion avant de répondre.

- Emmenez la fille à l'infirmerie et attendons qu'elle se réveille. Réunion du conseil dans vingt minutes.

Les blocards se dispersèrent. Certains étaient visiblement inquiets et je pouvais les comprendre. En moins de vingt-quatre heures, trois des nôtres sont restés coincés dans le labyrinthe et ont faillit y rester ; le bloc a changé trois fois de chef et une nouvelle fille est arrivée. Il y a de quoi paniquer. Je devais cependant garder mon calme. Je partais en direction de l'infirmerie lorsque Minho me retint par le bras.

- à ton avis, ça veux dire quoi ? me demanda mon meilleur ami.

- Je ne sais pas avouais-je. Cela n'a pas de sens.

- Réfléchi, Megan. Qu'est-ce que nous voulons le plus, dans l'immédiat?

- Sauver Alby et Newt, mais...

Soudain, je réalisais.

- Quoi ? me demanda Minho. Qu'est-ce qu'il y a ?

- Le remède. Les griffeurs. Si les griffeurs ont le venin...

- Ils ont probablement l'antidote.

La solution à tout ses infectés était sous notre nez depuis tout se temps, mais personne ne l'avait jamais trouvé.

- Exactement. C'est pour ça que le WICKED a tout fait pour m'empêcher de ressortir dans le labyrinthe. Il ne voulait pas que je trouve le remède !

- De quoi tu parles ?

Je réalisais que je n'avais jamais parlé de mon rêve à qui que se soit en dehors de Newt. A l'arrivée de Thomas, je me doutais bien que j'allais tôt ou tard devoir aborder le sujet avec les autres. Je lui expliquais :

- Newt et moi, nous n'en avons jamais parlé à personne, mais... un certain Thomas est venu me parler dans un rêve que j'ai fait juste après mon agression. Il a dit que c'était la faute du WICKED et que tout cela n'était pas sensé ce produire. Je pense que ce « Thomas » est le même que celui qui ta sauvé la vie hier soir.

*

- Quel est ton plan ? me demanda Gally, les bras croisés sur son torse.

Tous les membres du conseil – du moins, ceux capable de l'être- ainsi que Thomas étaient présents à la réunion. Il ne manquait qu'Alby et Newt à l'appel.

- On attend la tombé de la nuit déclarais-je. Avant que les portes ne se referment, Thomas et moi, nous nous introduirons à l'intérieur.

Je me tournais alors vers ce dernier :

- Je te conseille d'aller te reposer dès maintenant. En mon absence, Minho se chargera du bloc.

Les membres du conseil n'avaient pas l'air d'accord avec mon idée. Je protestais à mon tour :

- C'est notre seul chance de les sauver. Et peut-être même de sauver les prochains d'entre nous qui se feront infecter. Nous voulons tous sauver Alby et Newt. Nous n'avons pas le choix. Thomas et moi, nous sommes de sorti se soir. Réunion terminée.

Tout le monde sorti de la salle à l'exception de Minho.

- Tu es sûr qu'y retourner soit une bonne idée ?

- C'est le seul moyen de sauver Alby et Newt. Alors oui, j'en suis sûr.

Minho s'approcha et me pris dans ses bras avant d'ajouter :

- Fait attention à tes fesses. Si tu ne reviens pas, Newt me tuera et j'aurais perdu ma meilleure amie.

A ses mots, je me mis à rire avant de le serrer encore plus fort dans mes bras :

- Veille sur le bloc en mon absence.

- C'est comme si c'était fait.

Je sortis de la salle du conseil et me dirigeais vers l'infirmerie, désireuse de voir Newt avant de partir ; peut-être pour toujours. Lorsque je pénétrais dans la pièce, ce dernier ouvrit doucement les yeux :

- Tu sais que tu es très jolie ? fit-il en me voyant, le sourire aux lèvres.

- Tu commences déjà à perdre la tête rigolais-je.

- Non, c'est vrai. Tu es magnifique. Mais se qui va le plus me manquer, c'est tes lèvres sur les miennes.

- Ne dit pas de bêtises, Newt. On va trouver une solution, je te le promets.

Je m'abstins de révéler à Newt mon plan pour ce soir. Il serait trop inquiet et refuserait que j'y aille. Mais il le fallait. Je devais le faire. Pour lui, pour Alby, pour les autres.

Je m'avançais vers lui et pressais mes lèvres contre les siennes, espérant de cette manière le rassurer.

- Ce ne sera pas notre dernier baiser, je te le promets.

A cet instant, j'essayais plus de m'en convaincre moi-même que de rassurer Newt. Cette phrase n'avait pas le même sens pour nous deux, même si l'homme que j'aime ne le savais pas. Pour lui, cela signifiait qu'il allait guérir. Pour moi, cela signifiait que Thomas et moi rentrerions sains et saufs demain matin, le remède en main.

Nous n'étions sûr de rien qu'en au fait de rentrer vivant au bloc, mais nous savions en revanche que nous allions faire le maximum pour que ce soit le cas.

Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant