Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 63 : Les griffeurs

Après plusieurs mois d'attente...

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Après une bonne demi-heure de réunion, le travail pouvait enfin commencer. Nous avions reparti les rôles de chacun des coureurs pour la journée, rajoutant de la main d'œuvre là où c'était nécessaire. Pour ma part, je donnais un coup de main là où il y en avait besoin tout en gérant le bloc. Cela pouvait paraître simple, et pourtant ! Je ne pus m'adonner à une activité plus de cinq minutes sans être interrompue par un blocard.

*

La journée se passa étonnamment dans le plus grand des calmes. Thomas est allé parler à Theresa hier soir, avant de partir se coucher. Visiblement, il a réussi à la convaincre de lui faire confiance. Et à moi aussi. Etant donné qu'aucun poste ne lui était encore attribué, je l'envoyais aider les medjacks. Avec tout ce retard, je n'avais pas pris ne serait-ce qu'une seule minute de pause et je n'avais donc pas vu Newt de la journée. J'étais sûr le point de le rejoindre quand un bruit résonna dans l'intégralité du bloc et le fit trembler du sol au plafond. Tous les blocards se stoppèrent net et accoururent devant les portes sans pour autant les franchir. Je suivis le mouvement et me postais devant ses immenses blocs de pierre qui nous gardaient en sécurité la nuit. Quelques minutes plus tard, Thomas et Minho arrivèrent en trombe, essoufflés par leur course frénétique.

- C'était quoi ce vacarme ? demandais-je au chef des coureurs.

- On a peut-être trouvé une porte qui nous mèneras à la sortie.

- Vraiment ? demande Poêle-à-Frire.

- Hey, fit doucement Theresa pour se faire remarquer.

- Non mais vous ne voyez pas ce qu'il essaye de faire ? s'exclama Gally. Thomas veut nous manipuler mais tu veux que je te dise ? ça ne marchera pas !

- Eh ! se mit cette fois-ci à crier Theresa. Votre pote Alby est réveillé.

Nous échangeâmes tous un regard avant de nous précipiter vers l'infirmerie. Une fois devant, je demandais à tous les autres blocards de rester dehors. Seul Minho, Theresa et moi entrâmes. Jeff, Clint et Newt étaient déjà auprès de lui. Notre chef était assis là, l'air désemparée et le regard perdu dans le vide.

- Alby, tenta Newt. Comment tu te sens ?

- Il n'aurait jamais dû venir ici... chuchota-t-il, les larmes aux yeux.

- De qui tu parles ? demanda mon petit-ami en posant sa main sur son épaule.

A cet instant, Thomas fit son apparition dans la pièce.

- Je croyais avoir dit que je ne voulais pas vous voir ici, lui rappelais-je en haussant le ton.

- De lui fit Alby en se tournant vers Thomas.

Tous les regards passèrent de Alby au nouveau. Thomas semblait ne pas comprendre.

- Pourquoi tu es venu ici ? pleurait Alby. Tu n'aurais jamais dû mettre les pieds ici, jamais. Tout est de ta faute.

A cet instant, Gally lui lança un regard méprisant et vainqueur.

- Vous croyez toujours que j'ai tort ? demanda ce dernier avec un air supérieur.

Les cris des blocards à l'extérieur du bâtiment nous firent tous sursauter.

- Clint, reste avec lui ! ordonna Newt.