Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 19 : Le labyrinthe

//NDA : le chapitre tant attendu!//

Megan

- Tu tiens le coup ? me demanda Minho après une bonne heure de course.

J'acquiesçais-je en soufflant. Être un coureur n'était pas plus difficile que ce à quoi je m'attendais, c'est-à-dire, dur mais supportable. Minho nota chaque intersection.

- On y est, fit Minho. Faisons une pause avant de l'explorer.

Je dois avouer que j'étais très curieuse de découvrir se qu'il y avait dans la section 6. Après cinq petites minutes de pause –il faut dire que nous en avions bien besoin- nous pénétrâmes dans la section. A l'intérieur, se trouvait d'immenses murs mais assez fins, comme des lames de rasoirs géantes.

- On les appelle les lames fit Minho, comme s'il avait lui dans mes pensées.

Après avoir fait un petit tour de la section afin de m'expliquer tout se que j'avais à savoir sur les sections, Minho déclara :

- On doit repartir.

- Déjà ? demandais-je étonnée.

- Nous avons d'autres parties du labyrinthe à explorer avant de rentrer et il faudrait mieux se dépêcher à moins que tu ne veuilles servir de dîner aux griffeurs.

- Sans façon m'empressais-je de répondre.

Les griffeurs. Ces bêtes abominables que personne n'a jamais vues, ou du moins n'est jamais resté assez longtemps en vie pour en parler. La seule chose que je connaissais à leur sujet –et que tout les blocards connaissait-, c'était les hurlements qu'ils poussaient parfois la nuit. La première fois que j'en ai entendu un, je n'étais au bloc que depuis quelques jours. Leurs hurlements été à vous glacer le sang, il n'y avait pas d'autre mot pour décrire se que l'on ressent la première fois qu'on les entend crier. Rien qu'à y penser, des frissons parcoururent toute ma colonne vertébrale. Ce qui était sûr, c'est que je ne souhaitais vraiment pas m'attarder. Je jetais un dernier coup d'œil à la section avant de suivre Minho.

Nous rentrâmes au bloc vers 15 heures. Pour ma part j'étais exténuée et ne rêvais que d'une seule chose : me trouver dans les bras de Newt.

Newt

La journée me parut vraiment longue sans elle. Je ne pouvais m'empêcher de regarder en direction des portes du labyrinthe.

- Ça va, Newt ? me demanda Zart, en train de redresser les plants de tomates.

- Oui réponds-je après un moment d'hésitation.

Je ne dis pas un mot durant tout le déjeuner. J'avais pris pour habitude de parler avec Megan. Mais elle n'était pas là. Désormais elle ne mangerait que rarement avec moi le midi, et j'allais devoir m'y habituer, même si cela ne sera pas facile. Lorsqu'Alby remarqua ma solitude, il s'approcha :

- Tout va bien ? me questionna-t-il en s'asseyant en face de moi.

Je hochai la tête en signe d'acquiescement.

- Ne t'en fait pas, elle est en sécurité avec Minho.

- En sécurité... murmurais-je avec un rire sarcastique. Tu te fous de moi ?! m'exclamais-je en haussant la voix.

Quelques blocards qui se trouvaient près de nous posèrent leurs regards sur Alby et moi. Je me levai brusquement et repartis en direction du potager sans me retourner.

*

L'après-midi ne changea guère du matin : je continuais mon travail au jardin tout en observant les portes du labyrinthe. Soudain, deux silhouettes se dessinèrent au loin : Megan et Minho étaient de retour. Je posai rapidement la pelle que j'avais en mains et me dirigea vers la cuisine. Quand j'entrais dans la cuisine, je vis les deux coureurs en train de boire un verre d'eau tout en discutant. Poêle-à-Frire étant parti chercher des récoltes au potager, ils étaient seuls. Minho releva la tête vers moi. Je ne le quittais pas des yeux, le laissant comprendre que je voulais être un peu seule avec elle.

- Je vais à la salle des cartes //NDA : salle des cartes = bâtiment des coureurs// Rejoins-moi quand tu auras fini.

Une fois Minho sorti, je m'avançai vers Megan et la serra dans mes bras. Elle était en vie.

- Tu n'as rien ? lui demandais-je inquiet.

- Même pas une égratignure, affirma-t-elle en posant sa tête sur mon épaule.

- Megan ?

Elle releva la tête pour plonger son regard dans le mien. Les paroles de Minho me revinrent en tête « Fait toi greffer une paire de couilles et dit lui ! Qu'est-ce que t'as à perdre ? » Ou encore « Elle tient trop à toi pour prendre ses distances, peut importe se que tu ressens pour elle »

Il avait raison : c'est vrai, qu'est-ce que j'avais à perdre ? J'avançais lentement ma tête. Je n'avais qu'une seule envie : l'embrasser. Je rapprochais les miennes dangereusement, mais cela n'avait pas l'air de la déranger. Je franchis alors les quelques centimètres qui séparaient sa bouche de la mienne. Après des mois d'attentes, mes lèvres rencontrèrent les siennes. Mes mais descendirent jusqu'à ses hanches pendant que les siennes se logèrent dans mon cou. Je n'avais jamais été aussi bien depuis mon arrivée ici. Elle avait changé ma vie. Je mis fin à notre baiser et colla mon front au sien :

- Je t'aime.

- Je t'aime Newt.

Les autres coureurs déboulèrent dans la cuisine.

- Il faut que j'aye rejoindre Minho. On se voit plus tard ?

- Bien sûr.

Puis elle s'éloigna, le sourire aux lèvres.