Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 65 : Contrer Gally

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Megan

Newt et moi nous pressâmes dans la salle des armes, préparant le nécessaire pour affronter Gally et ses acolytes.

- Meg... fit Newt.

Je l'écoutais d'une oreille distraite, me dépêchant de rassembler les armes.

- Megan, répéta-t-il un peu plus fort en posant sa main sur mon avant-bras, essayant d'attirer mon attention.

Je me stoppais net avant de le regarder dans les yeux. Il s'emblait apeurer, presque paniqué. Et il l'était peut-être.

- Je voulais te dire... si l'un de nous ne s'en sortais pas...

- Arrête, le coupais-je. Je ne supporterais pas l'idée de te perdre. Il faut qu'on s'en sorte. Tous les deux.

- Je ne vivrais pas sans toi, avoua-t-il. Tu as fait mon bonheur ses presque sept derniers mois et personne ne pourras jamais me rendre heureux et me donner l'envie de vivre comme tu as sus le faire.

Il s'approcha de moi et passa ses mains dans mon cou avant de plonger ses yeux dans les miens et de déclarer :

- Je t'aime Megan.

- Je t'aime aussi Newt.

Nous étions si proches du but, proches de la sortie. Et si, une fois dehors, nous ne pouvions plus être ensemble ? J'avais peur mais une soudaine excitation me prit : nous serions bientôt libres... ou bientôt morts.

Mon petit ami m'attira contre lui avant de presser ses lèvres contre les miennes. Ce baiser, bien que -très- agréable, était différent. Comme si c'était le dernier échangé avec Newt. Et il l'était peut-être.

Nous reculâmes jusqu'au mur derrière nous sans pour autant séparer nos bouches l'une de l'autre. Newt posa une main contre la paroi juste à côté de ma tête pendant que l'autre descendit jusqu'à ma hanche. Ses lèvres glissèrent le long de mon cou, m'arrachant un gémissement.

- Newt... on devrait se remettre au boulot.

- Ok, capitula-t-il.

Nous finîmes par nous séparer, en manque d'oxygène. Cependant, nous ne décollâmes pas nos fronts l'un de l'autre.

- Ne t'en fais pas, fit-il en reprenant son souffle. Tout se passera bien. On va sortir de là.

Je le serrais dans mes bras, me disant que c'était peut-être la dernière fois que ses lèvres avaient trouvées les miennes, la dernière fois que j'avais senti ses mains caresser ma peau, la dernière fois qu'il me disait je t'aime.

*

Les armes avaient été distribuées à ceux qui désiraient s'en aller. Chuck nous attendait dans la cuisine en compagnie de Poêle-à-Frire avec les provisions. La nuit n'allait pas tarder à prendre la place du jour. Le bannissement approchait. L'affrontement aussi. Mais pour que Gally ne se doute de rien, Newt et moi allions nous livrer à lui en lui faisant croire que nous nous plions à ses quatre volontés.

- Alors comme ça, vous capitulez ?

- On n'a pas trop le choix, déclarais-je, mes mains serrant le bras de Newt.

Nous ne devions pas être fou de joie, ou nous paraîtrions suspects. Mais notre capitulation Lui donnait un semblant d'avantage qu'en réalité il n'avait pas.

- Les autres sont prêts à te rejoindre, déclara Newt.

- Et bah vous voyez quand vous voulez, fit Gally, un rictus aux lèvres. Maintenant mettez-vous au travail.