Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 45 :

Megan :

Je manque d'air. Je ne peux plus respirer. Une pression autour de ma gorge empêche l'air de passer. La pression s'arrête instantanément lorsque je lève mon genou vers mon agresseur qui pousse un cri de douleur. Je me redresse et aperçois devant moi un monstre dégoulinant de bave, de grandes tiques métalliques en guise de pattes. J'entends un hurlement, et une douleur me prit tout le long du corps. Je m'effondre sur le sol. La vision quelque peu brouillé, j'aperçois à seulement un ou deux mètres le corps sans vie de Newt.

- NON !!!!! hurlais-je en me réveillant.

Je ne saurais dire si mes tremblements étaient liés à l'absence de chaleur à côté de moi ou si mon cauchemar y était pour quelque chose. Probablement les deux. Je me retournai et découvrit la place à côté de moi vide. Je me redressais et vis au loin les portes du labyrinthe s'ouvrir, Newt Minho et Alby juste devant. Mon copain serra la main de notre chef et de mon meilleur ami avant que ses deux là ne se retournent pour parcourir le labyrinthe. Je pris alors ma veste poser au pied du hamac, enfilais mes chaussures et partis en direction de la cuisine. Dans la pièce, seulement Poêle-à-Frire et Adam.

- Tu n'es pas parti ? demandais-je au coureur qui finissait son petit-déjeuner.

- Non, me répondit-il. Ordre de nos chefs. Mis à part Alby et Minho, aujourd'hui, personne ne sort.

Nous baissâmes tous les yeux. Nous savions très bien pourquoi les coureurs étaient aujourd'hui en repos forcé. Nous avions perdu l'un des nôtres hier. Le visage de Ben me revint en tête. Certes, nous n'étions pas très proches lui et moi, mais il restait mon ami et on s'entendait vraiment bien.

- Tu es réveillée à se que je vois, fit une voix derrière moi.

Je sentis les lèvres de mon petit-ami se poser dans mon cou, près de ma carotide.

- Ils sont partis ? demanda Poêle-à-Frire à Newt.

- Oui, à l'instant répondit Newt en relevant à peine la tête de ma nuque. Je vais aller réveiller les autres blocards.

Newt se tourna alors vers Adam, lui demandant de lui donner un coup de main avant de m'indiquer qu'il avait déjà mangé et que par conséquent, je n'avais pas besoin de l'attendre. J'étais sur le point de m'asseoir quand Poêle-à-Frire m'interpella :

- Megan ?

- Uhmm...

- Dors la nuit.

Je le dévisageais, ne comprenant pas sa remarque.

- Tes cernes sous les yeux. Tu fais peur à voir.

Euh...merci ? Tentais-je.

Le cuistot rigola tandis que je me dirigeai vers la table, mon petit-déjeuner en main. Je m'apprêtais à m'asseoir, mais me ravisais et sorti pour tenter de trouver un endroit calme où réfléchir. J'optais pour la tour et m'installais tranquillement en observant le paysage. Je vis tout les blocards se diriger encore à moitié endormis vers la cuisine.

*

Newt

Une fois les blocards attablés, je ressortis de la cuisine et vit l'unique retardataire, Chuck

- Chuck, l'arrêtais-je, tu sais où est Megan ?

- Je l'ai vue partir en direction de la tour.

Je le remerciais et nous partîmes chacun de notre côté, lui vers la cuisine, moi vers la tour.

Je pris ma copine par surprise en posant ma main sur sa bouche. Elle étouffa un cri contre ma main et se retourna vers moi. Lorsqu'elle croisa mes yeux, elle se mit à rire et me donna une tape sur le bras.

- Tu m'as foutu la trouille !

- Je sais, chuchotais-je contre ses lèvres.

Elle prit mon visage entre ses mains tandis que les miennes descendirent jusqu'à ses hanches. Je tournais légèrement la tête pour approfondir le baiser et laissais nos langues rentrer en contact. Depuis que nous étions ensemble, jamais nos baisers n'avait été aussi profond et lourd de sens. Nous nous embrassions comme si notre vie en dépendait. Megan s'allongea pendant que je mis à califourchon au-dessus d'elle. J'écrasais une nouvelle fois mes lèvres contre sa bouche et glissais ma main sous son tee-shirt tandis que l'autre descendit jusqu'à sa cuisse.

- Newt... je ne pense pas que ce soit une bonne idée...

- Alors j'attendrais... soufflais-je contre ses lèvres.

Nous fûmes interrompus par Adam qui nous appelait du bas de la tour.

- Newt ! Qu'est-ce que tu fabriques ? On a besoin de toi !

- J'arrive criais-je.

J'embrassais Megan une dernière fois avant de descendre.