Fanfiction - Le labyrinthe [en Réécriture]

Chapitre 50 : Une décision à prendre

Megan

- Réveillez-vous, les mecs ! se mit à crier Chuck. Les portes s'ouvrent !

Nous nous levâmes précipitamment et nous mîmes face aux portes. Un nœud se créa dans mon estomac : et si les garçons ne revenaient pas ? S'ils étaient vraiment rester dans le labyrinthe ? Les portes s'ouvrirent sur les couloirs. Vides. Nous soupirâmes tous, en particulier Chuck.

- Je te l'avais dis, Chuck, fit Newt en posant sa main sur son épaule. Ils ne reviendront pas.

Nous étions sur le point de partir prendre le petit-déjeuner lorsque Zart souffla :

- Je n'y crois pas.

- Wouaw !!! s'écria Chuck.

Nous fîmes volteface et découvrîmes Minho et Thomas, soutenant Alby par les bras. Les deux jeunes hommes, fatigués, posèrent notre chef au sol.

- Comment vous avez fait pour vous en sortir ?

- On a fait comme on a pus, répondit Minho, tout essoufflé.

- Et il y avait des griffeurs ? demanda Chuck.

- Oui. Répondis Thomas.

J'étais soulagé de voir mes amis revenir. En particulier mon meilleur ami qui en avait tant fait pour moi. Je ne voulais même pas imaginer se qu'ils avaient dû vivre. Newt me sorti de mes pensées :

- Il est temps d'aller vous reposer, les mecs, fit Newt. Vous nous raconterez tous ça une fois que vous aurez repris des forces. Medjack, aide-moi à emmener Alby à l'infirmerie.

Les garçons le soulevèrent et entreprenaient de le porter sous les épaules mais Alby repris conscience.

- Alby ? ça va ? demanda Newt, inquiet.

Avant que nous eûmes le temps de faire quoi que se soit, Alby sorti une seringue de sa poche et la planta dans le torse de Newt. Adam et John se jetèrent sur lui pour le métriser pendant que mon petit ami poussa un cri de douleur avant de s'effondrer au sol.

- Newt ! hurlais-je.

Je me pressais à ses côtés. Il commençait à se tordre de douleur. Je soulevais son tee-shirt afin de voir sa blessure. Je me mis à hurler lorsque je vis ses veines autour de la piqûre devenir noir encre. Newt se mis à trembler. Des gouttes de sueur dégoulinaient déjà de son visage.

Tous les bocards réunis autour de nous me regardaient. Je réalisais alors que c'était désormais à moi de prendre les décisions. Malgré la situation, je ne perdis pas mon sang-froid :

- Adam ! John ! portés Alby jusqu'à l'infirmerie et vérifier qu'il n'ait pas d'autres seringues sur lui. Jeff et Clint, vous emmener Newt. Quant à vous, fis-je en me tournant vers Minho et Thomas, allez vous reposer, vous devez en avoir besoin. Poêle-à-Frire, prépare-leurs quelque chose à manger, ils doivent probablement être morts de faim.

- Et nous on fait quoi ? demanda Zart.

Je n'avais pas réfléchis à la question et, à vrai dire, je ne voyais pas en quoi il pourrait aider.

- Continuez votre boulot habituel. Je vous tiendrais au courant dès que possible.

Tous le monde acquiescèrent et exécutait les ordres sans broncher. Je me pressais de rejoindre les medjacks à l'infirmerie.

- Comment vas Newt ? demandais-je, essayant de cacher la peur qui régnait dans ma voix.

- Plutôt mal, fit Jeff.

Je sentis les larmes me monter aux joues. Mais je ne les laissais pas couler.

- Et pour Alby ?

- Pareil répondis Clint.

- On ne veut pas t'inquiéter, Meg poursuivit Jeff. Mais tu sais qu'ils n'y a plus d'espoir pour eux.

Non. Pas eux. Pas Newt. Des pensées sombres envahirent mon esprit. Je commençais déjà à m'imaginer ma vie sans Newt. Une larme coula sur ma joue ; je ne la ressuyais pas.

- Non, il y a forcément un moyen. On va trouver une solution. Veiller sur eux. Je veux quelqu'un à leurs côtés vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Les medjacks hochèrent la tête avant de partir soigner nos amis. A peine avais-je franchis le bas de la porte qu'un bruit retentit dans le bloc : la boîte, encore. Nous nous pressâmes pour en inspecter le contenu. Je n'en crus pas mes yeux lorsque Gally souleva les lourdes portes métalliques de l'ascenseur infernal : une fille ! C'était une fille !

Cette dernière devait avoir l'âge de Thomas. De taille moyenne, les cheveux noirs, elle était inconsciente sur le sol grillagé de la boîte. Gally descendit alors pour rejoindre la jeune fille. Il se pencha sur elle et retira un morceau de papier qu'elle serait fort dans sa main.

- Qu'est-ce qu'il y a marqué ? demandais-je sur un ton autoritaire.

- Lit par toi-même, fit-il en levant le bras dans ma direction.

Je m'accroupis et me penchais avant de lui prendre le papier des mains. Je lus à voix haute :

- C'est la dernière. Après, c'est fini. PS : Vous chercherez se dont vous avez besoin à la nuit tombée. WICKED est bon.

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