Partie 20 (2️⃣)

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Nos lèvres allait se toucher quand la porte de la chambre s'est ouverte.

On tourne instinctivement la tête vers la porte, et là on voit, Aliou, ma mère et Seydou. J'ai commencé à flipper ma race, mon coeur battait à 6000, j'ai commencé à trembler. Sahil a du le sentir. Il attrappe ma main et se met à la caresser, ça m'a calmée mais en même temps ce n'était certainement pas la meilleure chose à faire.

Aliou : "Bonjour."

-" Bonjour."

Aliou s'approche et tend la main à Sahil qui ne bouge pas. Je lui mets un petit coup de coude. Il me regarde archi mal avant de se lever et de serrer la main à Aliou sans prononcer un seul mot et en le regardant beaucoup trop mal. J'avais envie d'exploser de rire.

Aliou : "On peut parler ?"

Sahil le regarde de travers, moi je ne savais pas quoi dire, ni faire, je sais pas ce qu'Aliou peut bien vouloir à Sahil.

Seydou : "Koni ké ?" (C'est qui ça ?)

Aliou : "méndjagné igo." (L'un de mes amis)

Aliou se dirige vers la porte et fait signe à Sahil qui le suit après réflexion.

Dès qu'ils sont sortis je recommence a trembler, j'envisage déjà les coups et insultes que je vais me prendre.

Ma mère : "Espèce de salope!"

-"C'est pas ce que tu crois!"

C'était exactement ce qu'elle croyait.

Seydou : "Laisses-là, si, même son mari s'enfiche, on s'en fiche aussi, c'est leurs affaires, ce qui m'importe c'est qu'elle sache que je ne vais pas rigoler avec elle juste parce qu'elle est là sur son lit d'hôpital. Aliou et Moussa vont rester ici pour te surveiller et à la minute où tu seras sortie de l'hôpital tu prendras ton billet d'avion et vous nous rejoindrez. Tu feras tout comme on dit à partir de là c'est clair ?"

Je me contente de faire oui de la tête. Il était bizarre, il avait des blessures au visage et marchait de travers. Je sais pas trop ce qui lui est arrivé, j'espère juste que c'est pas Moussa.

Ma mère me regardait tellement mal.

Ma mère : "On y va. N'essaie même pas de nous mettre de plan. Je saurais quand tu seras sortie."

Ils s'en vont et me laisse seule, j'ai commencé à paniquer pensant à ce que Sahil et Aliou pouvaient être en train de se dire. En espérant qu'ils étaient en train de parler et non de se mettre des coups.

Je prends mon téléphone et parle par messages  aux gens pratiquement tout le monde est en chemin pour l'hosto, ça va être un bordel ici.

Premiers arrivés, Nouria, Assiya, Isma et Soufiane.

Ils me racontent plein de trucs, et m'insultent pour la veille où ils se sont pointés le plus tôt possible mais m'ont trouvé repartie dans mon sommeil profond. À croire que c'est de ma faute aussi.

Nouria a du aller bosser, les autres sont restés et ont été rejoints pas Sana, Khadija, Amina, Sousou et Alima. Des forceuses, Sana en a même pleuré.  Après ça c'est les garçons qui sont arrivés, Aymen, Ibra, Nono, Amir, la chambre était bondée. Moi j'étais super contente de tous les voir, ça rigolait bien, mais je n'arrêtais pas de penser à Sahil. Je l'ai appelé plusieurs fois, mais pas de réponse.

Fatima ; Briser mes chaînesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant