Fatima ; Briser mes chaînes

Partie 37

Salam! Merci pour les commentaires sur la partie précédente, Aliou ? Sahil ? Sachez que rien est encore joué 😏.

Je préviens: Dans cette partie il y a une scène assez olé olé, elle est signalée clairement, rien de bien ouf à mes yeux mais je ne sais pas comment vous pouvez la percevoir, si vous décidez de lire vous êtes prévenues, sinon sachez que j'ai fait en sorte que tout soit compréhensible sans lire cette scène.

Bonne lecture et s'il vous plait, votez et commentez 😘😘

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   Quand je suis arrivée chez moi, après être passée faire quelques courses, j'ai trouvé Aliou et Adama en pleine partie de Fifa au salon. Ils avaient de toute évidence commandé des pizzas.

-"Et bah dis-donc! Vous ne vous privez pas."

Adama : "On t'en a laissé t'inquiètes."

Aliou : "T'es devant la télé là."

Adama : "Grave, décales un peu s'il te plaît ?"

Ces impolis me font me sentir de trop sous mon propre toit! Je leur tourne donc le dos, je vais déposer mes affaires et ensuite je migre vers la cuisine où je mange ma pizza, dans la plus grande des solitudes et le plus grand des silence, ce qui laisse la voie complètement libre à mes pensées et réflexions. Je réalisais que je venais de dire au revoir à Sahil et que cette fois-ci nous sommes réellement séparés, nos coeurs avaient déjà dû laisser l'autre partir mais cette fois-ci nos corps s'éloignaient aussi et quelle distance entre nous! Et peut-être bien que cette séparation est définitive ? Ne le reverrais-je donc jamais ?

Aliou : "C'est quoi cette tête ? Il s'est passé quelque chose de grave ?"

Je ne peux m'empêcher de sourire face à l'inquiétude que je lis sur son visage. Je secoue la tête de droite à gauche pour dire non.

-"J'ai toujours eu du mal avec les au revoirs c'est tout."

Aliou : "Pauvre petit chat! C'est vrai que ça doit être dur." Dit-il en s'asseyant à côté de moi. Je profite de cette proximité pour mettre ma tête sur son épaule."

Aliou : "T'en fais pas, c'est pas parce qu'il est parti qu'il va t'effacer de sa mémoire, et puis ça va faire mal un temps de te dire qu'il est loin mais bientôt ça sera beaucoup plus simple à vivre."

J'étais juste choquée de l'entendre dire tout ça, je veux dire, moi je serais dans sa position, je ne supporterais pas de l'entendre se plaindre de l'absence d'une autre alors même que je suis à ses côtés. Quand on y pense lui, il ne s'est jamais permis de me parler de Ramata par exemple, même avant qu'on se rapproche, Ramata n'a jamais été un frein dans notre relation, contrairement à Sahil, je veux dire encore aujourd'hui j'ai énormément de mal à imaginer qu'ils aient un jour été ensemble, alors que moi je n'arrête pas de ramener Sahil sur le tapis et de comparer Aliou à lui.  À ce moment précis je me rends compte à quel point il pouvait être compréhensif et altruiste en un sens, il mettait ses propres sentiments de côté et me réconfortait alors même qu'il pourrait très bien décider de s'énerver et de me faire une crise de jalousie.

-"Merci de me comprendre, et de me soutenir, tu as raison, je vais pas me morfondre non plus."

Aliou : "T'inquiète c'est rien. Finis de manger, moi je vais me coucher je suis épuisé."

-"Ok, à tout à l'heure."

Je finis de manger et ensuite je vais dans la chambre d'Adama qui s'apprêtait à dormir, on discute un peu, je lui fais un bisou et puis je vais me préparer à aller au lit. Quand je suis arrivée dans la chambre Aliou dormait déjà, je me suis contentée de m'allonger et me blottir dans ses bras, j'ai voulu dormir mais je n'y parvenais pas, j'ai pensé toute la nuit, à ma situation, à cette journée, j'ai ressassées mes interrogation toutes la nuit en observant l'homme qui pourrait être la clé à tout ce casse-tête.